Essai Kawasaki W800 Spécial Edition : ne pas se fier aux apparences
Sommaire
L'histoire de la W ne date pas d'hier. Créée sous la marque Meguro dans les années 30, la firme est ensuite rachetée par Kawasaki qui la commercialisera des années plus tard sous l'appellation W650. Cette machine était d'abord destinée au marché américain et au marché japonais plutôt enclin aux petites cylindrées. Des décennies passant avec de multiples évolutions, Kawasaki décide de stopper la production jusque dans les années 2000. En 2011, la petite basique revient sur le marché avec une augmentation de cylindrée (et mise aux normes anti-pollution). Mais qui dit évolution ne veut pas forcément dire renier son histoire et ce qui a fait son succès !
Depuis, la marque verte édite toutes les années en plus de sa version standard, un modèle « Special Edition » avec des changements essentiellement esthétiques mais qui lui donnent encore plus son côté rétro. Pour 2013, la W800 se pare d'une robe rouge carmin et joue la carte du mystère avec des notes de noir mat…
Dans ces temps modernes (et même si le vintage est à la mode), on peut se demander si ce genre de machine a encore sa place dans un monde bardé d'électronique et où les performances priment parfois sur le plaisir de conduite. Quand on annonce « 49 chevaux » pour presque 220 kilos, ça pourrait faire sourire. Je plaide d'ailleurs coupable.
J'avoue que quand j'ai pris possession de cette crevette, j'étais sceptique et je n'ai pas pu m'empêcher de penser « mais qu'est ce que je vais pouvoir faire avec ça… ». Une chose est sûre, la W800 m'a surprise tout au long de mon essai et j'étais très loin de me douter de ce qui allait se passer…
Photos (43)
Sommaire
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération