Essai Kymco K-XCT 125 Sport : les ventes enfin relancées ?
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En parallèle de ses nouveautés majeures Downtown 125 et 350 lancées au printemps dernier et en attendant le prometteur X-Town, remplaçant du Dink Street, le constructeur taïwanais Kymco n'oublie pas les autres produits de sa gamme hétéroclite. Outre la version Exclusive du Downtown, la firme asiatique a présenté au salon de Paris, un K-XCT 125 Sport. Une livrée qui, à défaut d'être originale, peut insuffler un nouvel élan à ce scooter, lancé en 2013 et qui peine à trouver ses marques.
Le printemps 2013 avait marqué l'intégration du K-XCT 125 (voir notre essai) au sein de la gamme Kymco, un scooter GT-compact qui amorçait une sorte de rupture tant au niveau de l'appellation que du design. Il s'agissait pour la firme native de Taiwan d'effectuer une véritable cassure avec ses anciens produits labellisés ''Dink'' aux morphologies imposantes et peu adaptées au très exigeant marché français. Ce scooter, qui a initié la montée en gamme de la marque n'arrive pas trouver sa clientèle trois ans après sa sortie. Vendus à 281 exemplaires lors de sa sortie, le K-XCT a vu ses ventes s'éroder au fur et à mesure comme l'atteste les 229 unités écoulées en 2014, puis 195 l'an dernier. Des statistiques faiblardes par rapport aux volumes du segment GT.
sportivité quand tu nous tiens
Difficile d'invoquer explicitement les raisons pour expliquer ce désaveu, cependant, Kymco a voulu un placement sportif en confrontation directe avec les ténors de la catégorie emmené par le Honda Forza, suivi par le Yamaha X-Max. Pourtant, le K-XCT par ses dimensions compactes se rapprochent plus d'un GT compact tel que son frère G-Dink. Cette compacité engendre une limitation des aspects pratiques, notamment une superficie du coffre amoindrie. De ce fait, le volume de chargement proposée par la soute ne peut excéder l'emport d'un casque intégral, un peu juste pour la catégorie lorsque la plupart des acteurs majeurs du segment peuvent loger au minimum un intégral et un jet. Le petit vide-poche avec prise 12V, située à gauche du tablier non verrouillable à clé sert d'appoint où il est possible d'y placer des effets personnels : en revanche, les charnières sur notre modèle d'essai montraient un peu de jeu lors des phases d'ouverture et de fermeture.
Esthétiquement, cette livrée sport se différencie de le version standard par un pare-brise noir mat et une ligne d'échappement Arrow, une dotation facturée 200 € de plus que le modèle d'origine (3599 € au lieu de 3399 €). L'équipement reste honorable : la commande de warning à l'index droit, peu pratique, une instrumentation complète mais qui a tendance à vieillir par rapport aux productions actuelles. Cependant, l'essentiel y est proposé (deux trips partiels, odomètre, jauge à essence à segments,compteur de vitesse). De plus, rappelons que les leviers de frein sont réglables et que pour le stationnement, l'usager pourra choisir entre une béquille centrale et une latérale faisant office de coupe-circuit.
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