2. Essai Moto Guzzi V7 Classic - La plastique: Aucune fausse note
Le style de cette V7 “Classic”, c'est comme le fromage bien connu, c'est écrit dessus. Et il n'y a aucune faute de goût dans le genre vintage qui se décline aussi chez Triumph, Ducati ou se retrouve chez une Honda que l'on ne verra pas sous nos latitudes. Entre autres brêlons. Sauf qu'avec cette robe sombre et ces traits dorés, il y a comme un plus qui scotche la rétine.
Le dessin du réservoir et son prolongement vers une selle qui réveille la mémoire donnent un ensemble équilibré et fin, réhaussé par les chromes de la mécaniques et des feux. On ne sent aucune ex-croissance et on ne subodore pas une moto moderne grimée ce qui fait que l'illusion est à la fois parfaite et gratifiante.
Les roues à rayons se marient avec bonheur aux diamètres des gommes et les organes moteur s'intègrent totalement au tableau. Cet opus de la V7 suscite immanquablement la sympathie. On a envie de se l'approprier d'emblée pour goûter aux bases du plaisir moto, une sensation de liberté et d'exclusivité sans jamais se préoccuper du départ arrêt, de la V-max, du “stoppies” ou du “wheelies”. Dans le style, c'est donc une réussite. Reste qu'au vingt et unième siècle, si on veut l'ivresse, on ne veut pas d'ennuis collatéraux. Cette V7 “Classic” invite à rouler ? Banco !
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