Essai - Moto Guzzi V85 TT Travel : Confirmation réussie !
Elle est celle que l'on retrouve avec plaisir pour partir à l'aventure. Celle en qui l'on a confiance et dont on sait qu'elle sait et qu'elle peut tout faire ou presque, dès lors que l'on y met les formes pour le lui demander. Elle, c'est la V85 TT. Lookée comme une exploratrice, elle met son sac à dos et devient voyageuse. Nous l'avons retrouvée pour un petit périple.
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Note
de la rédaction
14,8/20
Note
des propriétaires
Heureux qui comme elle a fait un beau voyage et s'en est revenue pleine d'usage et de raison vivre en région parisienne le reste de son âge. La V85 TT que nous découvrons aujourd'hui a pris du galon. Parée d'une rampe feux longue portée, d'une bulle haute et englobante et d'une paire de valises étanches, le best seller Moto Guzzi joue encore une fois la carte de la sobriété classe. Elle attire encore et toujours le regard, se démarquant du reste de la production.
Pourtant, son coloris sable demeure discret, mais il se dégage de cette mécanique et de cette ligne sculpturale un je-ne-sais-quoi d'attirant. Magnétique, donc, la TT Travel n'a rien perdu de son côté pratique. Elle conserve la molette de réglage de la pré contrainte de l'amortisseur arrière, que l'on peut associer à une fourche réglable sur un fourreau seulement. Une simplicité à la mesure du reste de l'accastillage, qui fleure bon la production classique de l'usine de Mandello Del Larrio.
On apprécie la qualité des valises ajoutées. En plastique certes, avec inserts aluminium, elles sont aussi pratiques et logeables que l'on peut l'imaginer en les voyant. Pour autant, l'échappement en position latérale droite supérieur réduit le volume de la valise de gauche. Un casque intégral tiendra donc uniquement dans celle de droite. Seul reproche : la double serrure : une pour les fixer sur leur support (une opération rapide et aisée) et une pour les ouvrir. À noter une petite fragilité du capotage du mécanisme interne. Destiné à protéger le contenu et le crochet de verrouillage lors de la fermeture, il s'en va sans demander son reste si on l'accroche en chargeant. Autant le savoir.
Au chapitre des remarques désobligeantes, notons deux choses : une béquille latérale à l'ergot ennuyant à trouver du bout du talon et surtout un contacteur inséré dans une cuvette et horripilant à manipuler. Soit ils ont de longs doigts fins, soit ils n'ont jamais vraiment essayé de verrouiller la direction chez Moto Guzzi, mais dans un cas comme dans l'autre, on lutte pour tourner la clef au verrouillage. Chiant, tout simplement et sans autre mot.
Enfin, les commodos ne sont pas des plus agréables à manipuler, notamment la commande de clignotant offrant peu de retour. On apprécie la simplicité générale, surtout celle du régulateur de vitesse par bouton-poussoir, mais la commande des feux de jour/longue portée/éclairage n'est pas si qualitative que cela.
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