Essai - Motron Nomad 125 : alternative pertinente
Motron étoffe sa gamme de motos 125 cm3 accessibles avec un simple permis B avec l’arrivée de la Nomad. Un roadster sans prétention, mais qui s’annonce comme une alternative pertinente face aux ténors de la catégorie grâce à des prestations générales intéressantes et un prix ultra-compétitif. Plaisant sur le papier mais que vaut réellement cette machine venue d’extrême-Orient ?
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Note
de la rédaction
14/20
Riche de plusieurs marques connues sur les marchés des deux roues thermiques et électriques (KSR Moto, Niu, Lambretta, Brixton, Malaguti), le groupe KSR ne manquait pas d’activité. Pourtant, l’entreprise autrichienne, aux ambitions décuplées, s’est dit qu’il y avait encore de la place pour lancer une nouvelle marque de motos avec l’objectif de se tailler une belle part de gâteau sur le très exigeant marché européen. Paris osé mais pas impossible lorsque l’on sait que beaucoup d’acteurs asiatiques ont échoué ! KSR a voulu se donner les moyens de réussir en allant puiser dans le catalogue de ses deux partenaires Zongshen et Znen pour former la gamme Motron. Cette dernière remplace l’ancienne marque Cyclone aujourd’hui défunte.
Il est clair que la Nomad 125 ne rivalisera pas avec les trois stars de la catégorie (Honda CB125R, KTM Duke, Yamaha MT-125) dont les tarifs dissuasifs peuvent donner quelques quintes de toux. Cependant, elle peut tenir une place d’outsider au côté de la Zontes Roadster 125 ou bien encore de la Keeway RKF. Visuellement, la Nomad reprend l’intégralité des codes stylistiques du genre : silhouette ramassée, tête de fourche agressive, réservoir de 14 litres aux dimensions astronomiques pour une telle cylindrée, écopes de radiateur aiguisées, sabot moteur, bref, tous les ingrédients répondent présents. À l’instar des productions modernes, la Motron Nomad dispose d’un éclairage full Leds. Enfin, les carénages s’ajustent correctement et la finition générale reste qualitative.
Caché entre le poste de pilotage et le petit saute-vent, le tableau de bord LCD couleurs paraît minuscule mais il a le mérite d’être parfaitement lisible, y compris lorsque le soleil est au zénith. De plus, il affiche la plupart des informations utiles au quotidien (jauge à essence, vitesse, compte-tours, odomètre, ainsi q’un témoin de rapport engagé). Les commodos s’avèrent fonctionnels avec la présence d’un coupe contact, des feux de détresse et d’un appel de phare, faciles à manipuler.
L’installation à bord se fait sans fausse note grâce à une hauteur de selle contenue. Tous les gabarits s’y trouveront instantanément à l’aise et et l’on pose les deux pieds à plat au sol. Le dessin du réservoir permet de bien caler les jambes sans avoir les arêtes au niveau des genoux. Le guidon, étroit et proche du conducteur, engendre une position de conduite naturelle et pas radicale comme on peut le voir sur la concurrence. Revers de la médaille, la pédale de frein est un peu relevée, des petits coups de frein intempestifs peuvent être mis. Attention car celé peut surprendre ! La selle, confortable, aurait mérité un rembourrage supplémentaire surtout en cas de trajet périurbain. Le passager profite de repose-pieds, Seul bémol, l’espace dédié n’est pas conséquent, résultat, les balades en duo en agglomération sont envisageables ainsi que les petits trajets routiers. Les longs trajets peuvent être aussi envisagés mais attention au confort précaire !
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