États-Unis : Donald Trump menace de taxer les voitures européennes
C’est comme si une logique de guerre commerciale s’était enclenchée entre les États-Unis et certains pays du reste du monde. Dont ceux de l’Union Européenne. Une escalade qui trouve sa source le 1er mars, date à laquelle le président Donald Trump a annoncé des taxes de 25 % sur les importations d'acier et de 10 % sur celles d'aluminium pour défendre ces industries qu'il estime être stratégiques pour son pays.
Depuis, l’inquiétude générale a fait place aux rodomontades. Certains constructeurs, comme Toyota, ont signalé que ce type de mesures allait faire grimper le tarif des voitures sur le marché américain. Côté politique, la Maison-Blanche a expliqué qu'aucun des pays alliés des États-Unis ne serait exempté de cette taxe. Une position qui n’a pas été appréciée par l’Union européenne.
L’Europe, par la voix de son président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker a ainsi promis que l'UE serait « aussi stupide que les États-Unis » si ces derniers souhaitaient instaurer des barrières tarifaires. Celles-ci se traduiraient par la « mise en place des contre-mesures concernant les droits d'importation de produits américains, notamment Harley-Davidson, le bourbon et les jeans Levi's ».
Une position qui a fait réagir Donald Trump qui a menacé de répondre en taxant les voitures européennes. Dans un tweet du 3 mars, le président américain a expliqué qu'il était prêt à « taxer les voitures européennes » si l'Europe s'avisait d'augmenter les droits de douane perçus sur les produits américains.
Les Etats-Unis importent 30 millions de tonnes d'acier par an, pour une valeur de 24 milliards de dollars, et sont de ce fait le plus gros importateur au monde, selon des données du ministère allemand de l'Economie. Quelque 4% de cet acier sont importés d'Allemagne et 50% viennent de quatre pays: Canada, Brésil, Corée du Sud et Mexique.
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