États-Unis : Trump rencontre les trois constructeurs américains
Après les tweets comminatoires d’avant la prise de fonction, voici la rencontre bien réelle entre le désormais président des États-Unis Donal Trump et les constructeurs automobiles américains. Un trio composé de Ford, Fiat Chrysler et General Motors, pointé du doigt pour leur délocalisation au Mexique voisin, et qui s’est fendu depuis d’annonces mariant la sincérité avec la communication. Une entrevue où tout le monde est sorti content.
Pour faire simple, vendre aux États-Unis sans faire travailler les Américains, il faudra oublier pendant les quatre années qui seront la durée du mandat présidentiel de Donald Trump. Une philosophie du repli sur soi que l’on pensait être une relique de l’histoire. Mais de l’autre côté de l’Atlantique, ce sera bel et bien une réalité.
Maintenant, il ne suffit pas d’exiger, il faut aussi séduire et c’est sur ce plan-là qu’attendaient Mark Fields, PDG de Ford, Mary Barra, patronne de General Motors et Sergio Marchionne, patron de Fiat-Chrysler le successeur de Barak Obama.
Et ce dernier a rassuré : “nous voulons rapatrier la production aux États-Unis, réduire substantiellement les taxes et les réglementations superflues. Nous voulons une réglementation, mais une vraie réglementation, qui signifie quelque chose. Nous allons simplifier le processus pour les constructeurs automobiles et pour toutes les entreprises qui veulent s’implanter aux États-Unis. D’inhospitalier, notre pays va vous paraître extrêmement hospitalier, “a promis Donald Trump.
Il a même ajouté : “je suis, dans une large mesure, un environnementaliste, j’y crois, mais là c’est hors de contrôle. Nous allons délivrer des permis ou nous allons refuser de vous les délivrer, mais vous le saurez très vite. Et en général, nous vous accorderons des permis. Donc nous allons être très conciliants “Un point de vue qui ne laissera pas insensible Volkswagen.
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