Etude Mazda : les Européens plutôt favorables au maintien du moteur thermique
Mazda est un des constructeurs les plus récalcitrants en matière d'électrification. L'adoption des batteries n'est pas encore un point essentiel pour la marque japonaise qui dévoile sa seconde étude, cette fois sur les motorisations. Et selon Mazda, une majorité d'Européens veut pour le moment conserver un moteur thermique.
Pour un constructeur spécialiste du moteur essence et atmosphérique, il est finalement peu surprenant de voir une telle étude paraître, d'autant qu'elle arrive à un moment clé. Alors qu'entreront en 2018, progressivement, les nouveaux tests d'homologation en Europe et le durcissement des règles de CO2 jusqu'en 2021 (première étape à 95 g/km de CO2 fixée par l'Union européenne), Mazda va à contre-courant. La marque japonaise a en effet sondé plus de 11 000 personnes sur le Vieux Continent pour connaître leur positionnement vis-à-vis du moteur thermique.
Tout le monde se jette plus ou moins intensément dans la bataille au lithium avec des hybrides rechargeables et des électriques qui répondront rapidement et efficacement au problème de la pollution locale, celle que l'on respire directement au contact des véhicules, sur le bord des routes et dans les villes.
Mais le moteur thermique n'est pas mort et enterré pour Mazda : selon le nippon, 58 % des Européens pensent qu'il y a "encore beaucoup d'innovation et d'amélioration à venir sur les moteurs essence et diesel". Sans grande surprise, les pays où ce taux est le plus élevé sont l'Allemagne, la Suède ou encore la Pologne, des contrées où la culture automobile a toujours été solidement ancrée, particulièrement chez les Allemands et Suédois.
"Ce bilan démontre que les clients ne partagent pas nécessairement le point de vue de bien des organisations gouvernementales, à savoir que le moteur à combustion interne n'a aucun rôle à jouer dans le futur".
C'est en tout cas ce qu'espère Mazda qui a investi des sommes non négligeables dans une toute nouvelle technologie avec le moteur Skyactiv X, qui relance un peu la mécanique fonctionnant au sans-plomb.
Mazda en profite pour nous rappeler que selon son autre étude, 33 % seulement des conducteurs en Europe "accueillent favorablement la voiture autonome". Un chiffre qui tombe même à 25 % en France.
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