F1 avec Brad Pitt : après la bande-annonce, une nouvelle bande-annonce
Le comédien américain endosse la combinaison d'un pilote de Formule 1 dans un film de Joseph Kosinski qui sort le 25 juin. En attendant, la production publie (déjà) la quatrième bande-annonce du long métrage.

De plus en plus souvent, les lancements de films s’apparentent à ceux d’une voiture. Avant d’apparaître aux yeux du public, les uns comme les autres ont tendance à enchaîner les photos de détails cachés dans la pénombre pour les autos, et les bandes-annonces (pardon, les trailers) pour les longs-métrages.
C’est ainsi que F1, le film qui sera sur le grand écran le 25 juin prochain, en est déjà à sa quatrième BA en l’espace de quelques mois, histoire de ne pas relâcher la pression. Une bande-annonce qui, si elle promet des images spectaculaires, des caméras embarquées comme s’il en pleuvait, et d’autres disposées au ras du bitume et très assaisonnées par les gravillons des bolides qui quittent la piste, ne nous en dit pas beaucoup plus que les précédentes.
Sinon ? À en croire le pitch du film, on serait plutôt sur l’autoroute toute tracée du scénario tranquille que sur une piste de F1 tortueuse. Car le film de Joseph Kosinski, qui a signé le dernier opus de Topgun (Maverick), reprend un bon vieux scénario hollywoodien rabâché depuis, au moins, Rocky Balboa : celui du vieux sportif sur le retour qui veut se prouver, et prouver à un jeune rookie comme à la terre entière, qu’il a toujours la gnaque et le goût de la gagne.
Dans le rôle du vieux briscard, on retrouve Brad Pitt, 61 ans sous le casque, et dans celui du team manager qui lui fait confiance, Javier Bardem. On peut compter sur l’excellence des deux comédiens qui ont prouvé leur talent tout au long de leur carrière. On n’attendra en revanche pas grand-chose du film lui-même, Joseph Kosinski étant largement plus doué pour diriger de lourdes équipes dans des films spectaculaires que des chefs-d’œuvre. Mais on pourra au moins se délecter d’images impressionnantes comme un roller coaster à défaut de cinéma.
Mais soyons beaux joueurs et attendons la sortie de ce film, coproduit par Apple et Lewis Hamilton lui-même, qui a ouvert à l’équipe les portes des circuits. Parce qu'on n’est jamais à l’abri d’une bonne surprise façon Rush de Ron Howard. Et puis se permettre de juger de la qualité d’une œuvre en se contentant de sa bande-annonce, est à peu près aussi pertinent que d'évaluer les qualités d’un Peugeot 3008 en ne regardant que son spot de pub.
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