FFM - MX: La Fédération monte au créneau pour le moto-club de Goult et les autres
C'est une bataille aux airs de jurisprudence dans laquelle s'est engagée la FFM, avec, en première ligne, son Président Jacques Bolle qui a revêtu son casque de combat pour s'en aller jouter ni plus ni moins avec le Ministre de l'Intérieur. On pourrait appeler ce théâtre d'opération la bataille de Goult, du nom de ce moto-club du Vaucluse qui a découvert à ses dépens que ce n'est pas parce que l'on a toutes les assurances des commissions de sécurité et même le tribunal avec soi, que l'on peut survivre à l'oukase étatique prohibant au tout dernier moment une course dûment mise sur pied.
Ainsi, selon les faits rapportés par la Fédération, à seulement trois jours de la date de l'épreuve les représentants de l'Etat ont notifié au Moto Club de Goult un refus d'autorisation, malgré un avis favorable de la Commission Départementale de Sécurité Routière. La décision tardive de l'administration a mis le club dans une situation délicate, obligeant celui-ci à engager une procédure en référé devant le Juge Administratif pour faire reconnaître ses droits.
Le Tribunal Administratif de Nîmes a donné gain de cause au club en suspendant la décision de la préfecture. Mais,bien que le Juge ait enjoint à l'autorité préfectorale de statuer à nouveau avant samedi matin 9 heures, ni la préfecture d'Avignon, ni la sous-préfecture d'Apt n'ont apporté la moindre réponse au Moto Club de Goult. En l'absence de cette autorisation, le Moto Club a été contraint d'organiser celle-ci sans spectateur, lui causant ainsi un préjudice important sur le plan financier.
Mais ce n'est pas tout. Aujourd'hui le Moto Club vient de recevoir un arrêté refusant purement et simplement de ré-homologuer son circuit. Pourquoi un tel acharnement ? C'est ce que veut savoir à présent Jacques Bolle qui rappelle qu'en application de l'article L.100-1 du code du sport, la promotion et le développement des activités physiques et sportives sont d'intérêt général. Il va donc interpeller le Ministre de l'Intérieur sur l'attitude des représentants de l'Etat dans ce département.
Dans son communiqué, la FFM insiste sur le fait que « le dossier du Moto Club de Goult est emblématique car il met en exergue les difficultés auxquelles sont confrontées quotidiennement les associations de sports mécaniques pour organiser leurs activités. Or, le récent sondage réalisé par IPSOS démontre que la grande majorité des Français ne souhaite pas voir sacrifier les sports mécaniques sur l'autel d'une idéologie dogmatique. Forte du soutien populaire de l'opinion publique, la FFM entend faire respecter son bon droit pour chacun des événements organisés sous son égide, tout en développant ses efforts en faveur de l'environnement. » On attend la suite avec impatience.
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