Fiat Chrysler annonce des milliers d'emplois aux États-Unis
L’effet de souffle des déclarations de Donald Trump sur l’industrie automobile continue à produire son effet. Cette dernière a beau dire qu’elle s’adaptera une fois que seront véritablement connues les exigences du futur Président des États-Unis qui prendra ses fonctions le 20 janvier prochain, le coup de semonce a été entendu et les marques annoncent des créations d’emploi pour les Américains pour cacher cette délocalisation que l’on ne veut plus voir. Dernier signe d’allégeance en date : celui de Fiat Chrysler.
Donald Trump l’a tweeté : les constructeurs automobiles qui produisent d’abord au Mexique leurs modèles vendus sur le sol américain doivent s’attendre à une forte taxe douanière. La General Motors a été la première visée, puis Toyota a été ciblé ce qui fait frémir Nissan et Honda. Quant à Ford, il s’est dépêché de prendre les devants en renonçant à une usine au Mexique.
Le groupe américano-italien Fiat Chrysler n’a pas été insensible à toute cette agitation et ce d’autant moins qu’il a récemment transféré vers le Mexique la production de sa Jeep Compass qui commencera à être exportée vers les États-Unis à partir de la fin janvier. Une position pour le moins délicate. Pour amadouer Donald Trump, il a donc annoncé la création de 2 000 emplois aux États-Unis.
Le constructeur investira un milliard de dollars d’ici à 2020 dans deux de ses usines dans le Michigan et l’Ohio où seront créés ces nouveaux emplois. Le communiqué du groupe précise assurer ainsi « le renfort de sa base manufacturière » aux États-Unis. Nul doute que tout ceci alimentera le prochain salon automobile de Detroit qui ouvrira ses portes dès le 14 janvier prochain.
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