Lors de la présentation du 3008, on ne donnait pas cher de la peau de ce nouveau crossover, le premier de Peugeot. Pourquoi ? Parce que son style lourdeau laissait à penser un futur flop. Pourtant, c'est tout le contraire qui s'est produit ! Et le 3008 a ravi le leadership au Nissan Qashqai. Car on passe plus de temps à l'intérieur de sa voiture à la conduire qu'à l'admirer dans son garage. Et comme l'habitacle du 3008 est très réussi et qu'il se conduit comme une berline, avec un véritable agrément de conduite, il a finalement emporté les suffrages de la clientèle. En occasion, on retrouve une proportion écrasante de diesels, très peu d'essence et encore moins de récente version Hybrid4, le premier hybride diesel du monde à l'époque. Au chapitre fiabilité, il a connu de nombreux soucis de jeunesse, résolus en partie depuis fin 2010. Et les modèles de fin 2011/début 2012 ne font plus parler d'eux.
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La Toyota Yaris est, avec sa grande sœur la Corolla, ou la Honda Civic, une des japonaises les plus connues en France. Parce qu'elle s'y vend très bien, mais aussi, et surtout il faut le dire, parce qu'elle y est fabriquée, depuis 2001, dans l'usine du constructeur à Onnaing, près de Valenciennes. La première génération a beaucoup plu, de part sa compacité, ses aspects pratiques, ses mécaniques pétillantes, mais aussi pour sa robustesse et sa fiabilité, réputées sans faille (pas forcément vrai). La deuxième génération, celle dont nous allons parler ici, a pris le relais fin 2005. Elle existe en 3 et 5 portes, et une version sportive TS a vu le jour en 2007. Elle reprend les astuces de modularité de la première génération avec une banquette coulissante, et reste toujours compacte, à mi-chemin entre une mini citadine et une citadine polyvalente. En terme de fiabilité, elle a connu quelques soucis, mais rien de trop grave ou épidémique. Avec l'apparition de la dernière génération sur le marché, les cotes en occasion ont un peu baissé.
Si la marque Kia est aujourd'hui connue, c'est surtout grâce à sa garantie 7 ans. Un plus en termes d'image et d'assurance qualité, que la marque met grandement en avant. Et la Cee'd de première génération fut la première, en France, à bénéficier de cette garantie longue durée. C'est cette auto que nous allons ici radiographier. Aujourd'hui remplacée par la seconde génération, cette compacte faisait à l'époque de la concurrence à la VW Golf 5 puis 6, à la Peugeot 307 puis 308, à la Citroën C4 et autres Renault Mégane 2 et 3. La Cee'd est une voiture sérieuse, bien construite, homogène, qui a étonné à sa sortie par ses qualités. Sa version break SW, logeable, a fait le bonheur de quelques taxis par exemple. Et un coupé, baptisé Pro_cee'd et plus dynamique, a visé une clientèle plus jeune, sans grand succès malheureusement. Niveau fiabilité, la Cee'd est très bien placée, avec quelques pannes mais jamais rien de grave, et la garantie 7 ans n'est de toute façon même pas terminée (ou tout juste) pour les premiers modèles vendus. Rassurant, aussi pour les futurs acquéreurs.
La Série 3 E90 s'intercale dans le temps entre la E46, plébiscitée pour sa qualité de finition et son comportement sportif, et la toute dernière F30, qui s'est faite plus confortable, habitable et technologique. Cette dernière l'a mise au placard début 2012, donc on ne la retrouve aujourd'hui que sur le marché de l'occasion. En version berline E90, break "Touring" E91, coupé E92 ou coupé/cabriolet E93. Oui, à chacun son code. Les aficionados de la Série 3 ont regretté, à sa sortie, une régression en terme de qualité de fabrication, l'ergonomie compliquée du système iDrive sur les modèles équipés, la raideur du confort due aux pneus RunFlat. Et un style, signé Chris Bangle, moins classique, voire moins classe que sur la E46. Cela n'a pas empêché cette génération de se vendre honnêtement, bien aidée par une gamme de moteurs formidable, des consommations maîtrisées, et des améliorations apportées en cours de vie. La fiabilité a connu des hauts et des bas, entre essence sans souci et diesels moins tranquilles. Avec quelques grosses avaries récurrentes, pas toujours bien assumées par la marque d'ailleurs. Les cotes, quant à elles, sont en tout cas toujours soutenues.
La Logan, première représentante de la marque Dacia en France, fut à sa sortie une véritable révélation. Cette voiture "low-cost" (à bas coût), prévue initialement pour l'Europe de l'Est seulement, mais finalement importée en Europe occidentale, s'est de suite vendue comme des petits pains.
Il ne faudrait pas l'oublier, mais le Meriva est, avec le Toyota Yaris Verso, un précurseur dans la catégorie des minispaces. La première génération, sortie en 2003, a démontré que l'on pouvait avoir beaucoup de place dans un petit espace (4,04 m). La deuxième génération, qui a fait son apparition en septembre 2010, a introduit une originalité, plus vue depuis assez longtemps sur un véhicule généraliste : les portes arrière à ouverture antagoniste. Un petit plus pratique pour ceux qui ont des enfants. Et la modularité, avec des sièges arrière qui peuvent se recentrer, a été conservée. Il a par contre bien enflé au niveau des mensurations, en devenant presque aussi gros qu'un Renault Scénic (4,29 m). Si habitabilité et volume de coffre en bénéficient, il devient moins citadin, plus polyvalent. Mais aussi plus cher. En occasion, les tarifs sont cependant attractifs car les acheteurs ne se bousculent pas. La fiabilité est en très nette amélioration par rapport au précédent. Sans être parfaite non plus, elle n'entraîne aucune remarque négative particulière.
La Polo est une icône parmi les citadines teutonnes. Sa première génération, lancée en 1975 (38 ans déjà !) a eu ensuite une descendance ininterrompue jusqu'à aujourd'hui. Nous en sommes donc à la cinquième génération, qui n'a plus rien a voir avec la première, et qui se retrouve même bien plus grosse qu'une Golf 1. Sa réputation en terme de qualité de fabrication et de finition n'est pas usurpée. C'est une véritable "baby Golf" qui jouit d'une excellente image. Pourtant, durant sa carrière, certaines générations ont connu de nombreux soucis de fiabilité, et même jusqu'à il n'y a pas si longtemps. Et cette cinquième génération, auscultée ici, n'est pas totalement exemptes de défauts nous le verrons, certaines motorisations sont même à déconseiller. Elle existe en version 3 et 5 portes, et également en GTI, la plus délurée (hors atypique R WRC). Les cotes sont soutenues sur le marché, et les bonnes affaires rares.
La Ford Ka première du nom, au look pour le moins particulier, avait tout de même réussi à se faire une bonne petite place au soleil dans la catégorie des mini-citadines. Elle a même eu une durée de vie bien longue pour une auto "moderne". Sa remplaçante, bien qu'objectivement jolie, ne connaît pas le même succès. Elle est éclipsée par celle à qui elle emprunte beaucoup d'éléments techniques : la Fiat 500. Pourtant, elle possède de nombreuses qualités (et quelques défauts), à commencer par son look "Kinetic Design" qui a bien vieilli, une présentation jeune et moderne, un volume de coffre satisfaisant (224 litres, mieux que la 500), et deux motorisations suffisantes dont un diesel économe. De plus son positionnement tarifaire est bien moins ambitieux que celui de l'italienne. Mais cela n'a pas suffit à attirer les foules. En occasion, elle ne brille pourtant pas par des tarifs canons et reste en concurrence avec une Twingo dont le succès ne se dément pas. Dure la vie d'une Ka ! Heureusement que la fiabilité est excellente.
Il est question ici de la troisième génération d'Astra, dite Astra H, commercialisée de début 2004 à fin 2010. Elle a existé en version 5 portes, coupé GTC (dont une tonitruante version sportive OPC), break et même en coupé-cabriolet, dont nous ne parlerons pas ici. Si son esthétique extérieure, bien que sobre, peut séduire, surtout en GTC, elle est dans l'habitacle très classique, voire un peu triste même si quelques plastiques type aluminium viennent égayer l'ambiance. Ses atouts sont un bon rapport prix équipement, une finition soignée et surtout une bien meilleure tenue de route que ses devancières. Mais cela ne doit pas faire oublier un relatif inconfort, peu d'aisance à l'arrière pour les passagers et quelques soucis de fiabilité qui sont venus ternir le tableau, surtout pour les modèles diesel, assez rugueux au demeurant. Ses tarifs en occasion en font cependant une bonne affaire, si vous choisissez les meilleures versions.
Après le succès de la Logan commercialisée en 2005, Dacia sort en 2008 le deuxième modèle de son "ère moderne". Et c'est à nouveau un hit formidable pour la marque, qui en écoule à tour de bras. Il faut dire que cette citadine polyvalente, au gabarit équivalent à celui d'une Renault Clio, mais vendue presque 5 000 € moins chère, a immédiatement séduit les acheteurs qui jusque-là achetaient de l'occasion, et ont pu accéder alors à une voiture neuve. D'autant que l'équipement, sauf en version de base, pouvait se révéler tout à fait suffisant, l'espace habitable généreux, le coffre accueillant. Les moteurs, repris de la banque d'organe Renault, ne sont pas de première jeunesse mais ont le mérite d'être connus et éprouvés, au bénéfice de la fiabilité. La tenue de route n'a jamais posé de problème à personne, et le confort a toujours été, de son côté, salué. En 2008, une version Stepway, au look de baroudeuse, est venue étoffer la gamme. Aujourd'hui, avec l'apparition de la deuxième génération, on ne trouvera plus cette Sandero 1 que sur le marché de l'occasion, où elle mène une honorable carrière.
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