Formula E : après l'ePrix de Montréal, celui de Paris en danger ?
Faire des courses automobiles en pleine ville est quelque chose de particulier, mais n'est pas Monaco qui veut. Montréal en paye déjà le prix, avec un ePrix justement annulé à la suite d'un "fiasco financier" selon la nouvelle maire de la ville. A Paris, le groupe écologiste monte au créneau pour dénoncer le côté hypocrite de cette course.
Verra-t-on la fin de l'ePrix de Formula E à Paris au même titre que Montréal ? La question est posée. Récemment, le Grand Prix canadien a fait débat, puisque la nouvelle maire de Montréal a jugé que l'ePrix était un désastre financier ayant coûté plusieurs millions d'euros à la ville, avec des retombées qui sont apparemment très loin de ce qu'annonçaient les prévisions. L'ePrix de Montreal n'est donc plus, mais Paris est toujours bien prévu au catalogue.
Du côté de la mairie, certaines voix se font entendre, notamment en ce qui concerne le groupe écologiste de Paris, dirigé par David Belliard. Ce dernier demande en effet que soient remises les conclusions sur les "coûts financiers et écologiques" de cette course qui existe depuis 2016.
Selon le groupe écologiste de Paris, le fait que les monoplaces soient électriques n'excuse rien : "les promoteurs de cette course automobile s'auto-attribuant publiquement des empreintes environnementales et carbone faibles, nous aimerions connaître les détails des dépenses énergétiques et la production de CO2 liées à son organisation. Mettre du bitume sur des kilomètres dans Paris pour seulement quelques heures, écologiquement, ce n'est pas bon du tout" (source : L'Equipe).
A Paris, on rappelle aussi que ce sont les organisateurs qui ont la charge des coûts de l'organisation. Mais la mairie finance forcément directement ou indirectement l'évènement. Et les retombées sont-elles suffisantes ? Les questions commencent à être posées.
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