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Je suis propriétaire depuis début 2016 d'une Alfa Rome 33 1.5 Ti (105cv) de 1988, avec 78000km au compteur. C'était le modele sportif juste en dessous de la 33 QV 1.7. Ses "plus": - Sa ligne très typée 80's la rend très originale, à défaut d'être sculpturale, dans la circulation actuelle. - L'équipement, sur la Ti, est plutôt soigné: verrouillage centralisé, toit ouvrant, autoradio, vitres électriques, et Alfa Romeo Control (une sorte d'ordinateur de bord). Mais la finition reste moyenne. - Son moteur: s'il y'a bien une raison d'acheter une Alfa, c'est pour sa mecanique, et le Boxer ne déroge pas à la règle. Rageur, il aime monter dans les tours, en vous gratifiant d'un bruit rauque bien sympathique, mêlé aux pétarades de l'échappement. Les deux doubles carburateurs fournissent toujours ce petit "coup de pied au cul" passé les 4000tr/min. Mais le Boxer n'est pas non plus un engin pointu, son couple relatif permet de "cruiser" tranquillement. Et contrairement à beaucoup de rumeurs, c'est un engin très solide, si, comme toutes mécaniques italiennes, l'entretient est fait dans les temps. ses "moins": - Si vous recherchez une berline compacte, maniable et pratique en ville, oubliez de suite: la direction est camionesque, le rayon de braquage n'est pas terrible et le levier de vitesse, problème des Alfa de l'époque, revient à manier une cuillère dans un pot de mayonnaise. Elle demande une "douce fermeté" dans son maniement, afin d'éviter de craquer la boite de vitesse, surtout en seconde. La visibilité arrière n'est pas non plus géniale. - quelques petits pépins électriques, sans gravité heureusement, sont à noter: lève-vitre prenant un jour de RTT pour remonter, essuie glace anémique, verrouillage centralisé en option sur certaines portes, bref des détails qui peuvent agacer au quotidien mais qui ne sont pas handicapants. A ce jour, je n'ai qu'une pompe à essence qui m'a lâché suite a une durite poreuse, donc pour une voiture ayant 28 ans, je ne peux pas trop lui en vouloir. L'Alfa 33 est le parfait moyen de mettre un pied dans monde du Biscione milanais à petit prix. Bourrée de petits défauts mais pleine de caractère, elle peut rebuter comme fasciner les personnes qui aiment les voitures "vivantes". Mais son plus gros atout reste son moteur, une vrai usine à sensation, qui à lui seul peut constituer un motif d'achat.
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