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Début septembre sonne la rentrée pour beaucoup de monde et les acteurs du WERC n'échappent pas à la règle. C'est le circuit du Val de Vienne, à quelques tours de roue de Poitiers (86), que vont se dérouler les finales de nombreuses catégories. La seule qui échappe à la règle, c'est la Roadster Cup.

L'une des motivations de la réglementation 2012 du Moto GP est de réduire les coûts dans une conjoncture économique difficile, afin de, non seulement pérenniser l'avenir de la catégorie reine, mais, aussi, gonfler ses effectifs en faisant entrer sur sa grille de départ des francs-tireurs privés réunis sous la bannière du « Claiming Rules Team ».

Cela faisait pas moins de dix sept rendez-vous que Max Biaggi n'avait pas quitté le top 10. A Silverstone, la statistique est tombée puisque le voilà seulement onzième sur la grille de départ, un rang qui a été son quotidien depuis qu'il a posé les roues de son Aprilia en terres britanniques.

Après un début de saison erratique, Max Biaggi semble avoir repris son rythme. Ces six dernières courses, il n'a pas fait pire que second et le voilà à la tête de deux victoires cette saison. Une dynamique que l'Empereur Romain tient à garder pour réduire encore un plus l'écart qui le sépare de son rival pour le titre Carlos Checa.

On le sait tous, arsouiller sur route ouverte, c'est très dangereux, c'est mal mais il faut bien avouer que c'est bon surtout quand c'est fait dans les règles de l'art sans rouler au dessus de ses pompes. . . La petite arsouille du jour oppose le top de la boite à roues face à trois motos dont deux rudement bien menées.

Max Biaggi a rendu la monnaie de sa pièce à un Marco Melandri qui lui avait soufflé la victoire lors de la première manche. La seconde a été l'opportunité pour le pilote Aprilia d'inscrire à nouveau son nom au palmarès du tracé de Brno. Reste que ce scénario d'échange de politesses entre Italiens a déjà été vécu à Aragon.

Max Biaggi a attendu son heure pour porter l'estocade. Jusque là dominé tant par Carlos Checa que par un Eugène Laverty, qui, lors de la séance d'essai préliminaire à la Superpole, annonçait que la Yamaha tiendrait son rang, l'Empereur Romain a assommé ses rivaux dans la dernière phase de l'exercice déterminant pour la mise en place sur la grille de départ des deux manches de demain.

La mi-temps sera sifflée à Brno pour un mondial Superbike que tient pour l'instant d'une main de fer Carlos Checa. Ceci dit, l'Espagnol a fait son premier faux pas sur ses terres, du côté d'Aragon et cet abandon lui a coûté des points d'autant plus précieux que, pendant ce temps et Marco Melandri, et Max Biaggi scoraient, chacun à leur tour le maximum avec la victoire.

GSXR, R1, ZX10R, BMW S1000RR, quatre motos différentes dans les cinq premiers sur la grille de départ; si on ajoute la CBRR de Fabian Romanens et la RSV4 de Christophe Tessier, cela nous en fait six dans le top 10 de ces essais qualificatifs. Tout ce petit monde se tient en une seconde et demi sur le rapide circuit de Dijon-Prénois.

La première séance d'essais qualificatifs se transforme en séance d'essais libres suite à un problème d'absence de commissaires. Cela n'empêche pas les acteurs de la catégorie Protwin d'aller user un peu de gomme sur le tracé de Dijon-Prénois, et profiter de la ligne droite de plus d'un kilomètre pour s'offrir quelques bonnes sensations (avec des compteurs dépassant les 300 km/h.