GMT 94: interview de Kenny Foray.
A l'occasion du salon de la moto de Limoges, Kenny Foray, fraîchement recruté par Christophe Guyot, avait fait le déplacement pour représenter le team GMT 94. Si en championnat du monde ‘d'endurance, l'objectif est clairement la plus haute marche du podium en fin de saison, la tâche sera plus difficile en championnat de France superbike puisque Kenny sera le seul à développer les Bridgestone en 17 en Europe. Rencontre avec un pilote très motivé…
Bonjour Kenny, merci de m'accorder quelques minutes. Tout d'abord, j'aimerai savoir si le fait de porter un nom célèbre, puisque ton père est une figure de la vitesse moto et que ton frère pratique aussi la compétition à haut niveau, est un plus ou est-ce qu'on t'attend un peu au tournant ?
C'est clair que c'est plus facile parce qu'avoir quelqu'un qui est connu dans le monde de la moto, ça nous a aidé au début. Maintenant, avec mon frère, c'est vrai qu'on avait le nom donc on a cherché avant tout à se faire un prénom. Actuellement, nous sommes tous les deux dans un team officiel et nous en sommes super fiers. C'est sûr que le fait que mon père ait fait les grands prix, cela nous a aidé, mais pas autant que les gens le pensent.
Tu as été recruté par le GMT 94 pour faire le championnat de France Superbike et le championnat du monde d'Endurance, est-ce que c'est un tournant dans ta carrière ou une suite logique ?
Un tournant, non, mais voilà. En quatre années, depuis mon titre en 2007 sur la Triumph, j'ai changé de team tous les ans mais j'ai su évoluer et je suis très content d'avoir intégré le Team de Christophe Guyot qui est un des meilleurs teams français. Maintenant, j'espère vraiment que je vais gagner des courses et étoffer mon palmarès.
Comment s'est passé ton passage de la ZX10R à la R1 ?
Très bien. C'est sûr que ce sont deux machines très différentes. On a eu d'autres problèmes mais au niveau de la moto, j'aime beaucoup la Yam.
Le passage de Pirelli à Bridgestone ?
Voila. C'est là que nous avons un gros travail de développement. Pour le championnat de France, les pneus n'existaient pas donc on est en train de les mettre au point. Le début de saison risque d'être difficile mais je suis très confiant pour la fin de saison.
Tu te retrouves avec deux co-équipiers, David Checa et Gregorio Lavilla, qui sont déjà bien expérimentés, ça ne te met pas trop la pression ?
C'est clair que David Checa a une expérience énorme en endurance, donc pour moi, c'est la référence dans le team. Quant à Grégorio Lavilla, il y a trois ans, je le regardais en BSB à la télé avec des yeux comme ça. Donc faire équipe avec lui, Yamaha et Bridgestone, c'est quelque chose.
Tes objectifs pour 2010 ?
C'est clair qu'en endurance, on vise le titre. Bon maintenant, les courses sont longues, et il y a aussi le facteur chance. En plus il y a de très bons teams et la concurrence va être rude. Maintenant, pour ce qui est du championnat de France, comme je le disais tout à l'heure, il y a un gros travail de développement à faire. Arriver à la victoire avant la fin de la saison, ce serai déjà quelque chose de très bien. Bridgestone a prouvé qu'en endurance, ils avaient de très bons pneus, maintenant, moi je veux prouver qu'en championnat de France, en 17, ils peuvent nous faire quelque chose de très performant. Mais c'est clair qu'il y a du travail et que cela va nous demander un petit peu de temps.
Tu souhaites rajouter quelque chose ?
Je remercie Yamaha, Bidgestone, Christophe Guyot et tout son team pour m'avoir fait confiance et j'espère que c'est le début d'une grande aventure.
Merci Kenny pour ces informations, bon travail de développement en championnat de France superbike et bonne saison en endurance.
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