Harley-Davidson : des réductions d’impôt et des licenciements
Donald Trump a décidé de choisir l’Amérique d’abord et pour passer des paroles aux actes, il s’est engagé dans des mesures de rétorsions douanières qui détonnent dans une économie devenue mondiale. L’objectif ? Redonner de la forme aux entreprises de l’Oncle Sam qui se feront ensuite un plaisir d’embaucher des compatriotes. Sauf que si l’on prend le cas de Harley Davidson, porte-étendard s’il en est des États-Unis, ça ne se passe pas tout à fait comme ça…
Si l’on veut faire court, la dame de Milwaukee n’a pas vraiment de scrupule : elle prend les réductions d’impôts et elle licencie dans le même temps. Une conjonction d’événement constatée par ilsole24ore.com. La réforme américaine sur l’impôt sur les sociétés a ainsi permis à la marque de la bannière étoilée de voir sa contribution fiscale passer de 35 à 21 %. Mais, dans le même temps, elle annonce un plan social dans son usine de Kansas City. 800 personnes se trouvent ainsi sur la sellette.
Harley-Davidson annonce aussi l’ouverture d’un site industriel en Thaïlande, afin d’échapper aux taxes imposées par le gouvernement américain sur l'importation d'aciers et d'aluminium. Les experts estiment que la firme a tiré un bénéfice de 696 millions de dollars de tous ces bénéfices. Alors, certes, l’embauche de 350 personnes à York en Pennsylvanie, édulcore le tableau, mais on constate, une fois encore qu’America first ne veut pas dire d’abord les citoyens Américains.
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération