

Ce n’est plus tout à fait une surprise depuis que Kawasaki et Jonathan Rea ont présenté la vidéo de ce nouveau modèle, mais il est à présent temps de rentrer un peu plus dans le détail.
Ninja un jour, Ninja toujours. Si Kawasaki réinterprète le dessin de sa Ninja de moyenne cylindrée, il le fait dans les règles de l’art et conserve un double optique. De forme plus complexe, il est à présent à LED, tout comme l’éclairage arrière et les clignotants. On apprécie la coque arrière très effilées et pointant comme il se doit vers le ciel.
Le nouveau bloc 4 cylindres annonce des performances accrues à bas et mi régimes, comme il se doit sur les sportives et leur mises à jour. Le responsable ? Un couple plus important. Euro4 aura eu un effet très bénéfique sur les moteurs chez Kawasaki, comme le prouvait il y a peu encore la nouvelle version de la ZX10 R. Espérons que la 636 bénéficie du même traitement, comme le laisse présager son dossier de presse.
En tout cas, ce moteur sera piloté par 2 modes de distribution de puissance : Full Power ou Low Power, reliés à la gestion de la traction afin de combiner les actions vertueuses. La norme anti pollution n’est pas la seule a agir sur le caractère de la moto, l’étagement de la boîte de vitesse y fait pour beaucoup également. A priori, le rapport final de la 6ème passe de 43/15 à 43/16 pour se montrer plus énergique quitte à être un peu moins véloce que par le passé. Il sera donc en théorie bien plus exploitable dans une optique d’utilisation courante et routière.
Enfin l’échappement contribue à la sonorité autant qu’au look de la moto. Celui que nous découvrons augure un bon volume et une restitution fidèle de la sonorité moteur. Un point très important pour le côté sensuel et sensationnel de la moto, mais aussi et surtout pour donner de bonnes impressions de vitesse… même lorsque l’on ne pousse pas.
Dérivé de la ZX600 R, le cadre et le bras oscillant en aluminium privilégient la maniabilité et l’agilité. Sportive K oblige, la fourche Showa est à gros pistons. La SFF-BP séparant les fonctions d’amortissement, elle augmente la versatilité de l’utilisation et devrait s’adapter à la route aussi bien que savent le faire les aînées Ninja. En témoigne le ressort du mono amortisseur arrière légèrement plus long afin d’offrir une dose de confort supplémentaire sur route et d’absorber au mieux des déformations plus importantes.
Heureusement, car la selle aplatie ne laisse présumer que de peu de confort dans la parte arrière. Un lieu que l’on fréquentera vraisemblablement pour s’abriter derrière la bulle a simple courbure, qui accueille égalementune une instrumentation avec deux lucarnes digitales LCD secondant un compte tour analogique. L’aiguille pourra ainsi s’envoler au-delà des 14 000 tr/min pour rejoindre la zone des 16...
Niveau dotation, la ZX6R 636 fait le plein d’électronique et assistances, tout comme les autres modèles modernes de la marque. L’embrayage est donc toujours assisté et permet une réduction du couple au rétrogradage. On retrouve également un contrôle de traction KTRC (3 modes), un ABS sportif KIBS (celui que l’on découvre cette année sur la Versys), un shifter KQS pour monter (et uniquement monter) les rapports sans débrayer. Ce dispositif parait adapté à un usage quotidien en permettant de passer les rapport dès 2 500 tr/min dépassés.
Voici qui promet !
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