L'emploi automobile menacé par la voiture électrique selon une étude
Une voiture électrique comporte moins de pièces, ne nécessite que très peu d'entretien et ses batteries sont souvent produites à l'autre bout du globe. Le résultat sur l'emploi automobile serait ainsi désastreux selon une étude commandée par l'association des constructeurs européens d'automobiles.
La voiture électrique aurait des effets néfastes sur l'emploi dans le secteur automobile en Europe. C'est en tout cas ce qui ressort d'une étude commandée par l'ACEA (association des constructeurs européens d'automobiles). Et cet impact ne toucherait pas que les constructeurs puisque l'organisme à l'origine de cette étude cite : "les équipementiers en Europe produiraient environ 38 % de pièces en moins pour les voitures électriques, en comparaison d'une perte de 17 % pour les constructeurs automobiles". En clair, une baisse d'activité non négligeable des deux côtés.
Tous les pays ne seraient pas touchés de la même manière. A l'échelle européenne, l'automobile représente environ 11 % de l'emploi, mais ce chiffre grimpe à près de 20 % en Allemagne, en Suède, en Hongrie, en Slovaquie ou encore en République Tchèque. Ces pays seraient donc théoriquement bien plus touchés par un gros essor de la voiture électrique.
L'étude rappelle également que les batteries d'une telle automobile représenteront "35 à 50 %" du coût total. En sachant que ces batteries proviennent aujourd'hui presque exclusivement d'Asie, on comprend, là aussi, l'impact énorme qu'aurait la voiture électrique sur l'emploi, d'autant plus qu'une automobile branchée nécessite un entretien nettement plus réduit qu'un modèle thermique. Là encore, c'est tout un secteur qui serait touché et devra se métamorphoser dans les années à venir.
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