L'État prépare un statut de taxi "amateur" pour la campagne
Pour pallier l'absence de transport en commun dans les zones rurales, des particuliers pourraient devenir chauffeurs sans formation spécifique.
L'État ne souhaite pas que la future loi sur la mobilité, qui sera présentée au Parlement à la rentrée, oublie les habitants des campagnes. Pour désenclaver des territoires où il n'y a pas de réseau de transport en commun, le gouvernement planche sur un nouveau statut de taxi, dit "amateur".
Des particuliers pourraient ainsi jouer le rôle de taxi, en étant rémunérés pour transporter des clients. Selon Les Échos, les chauffeurs devront obtenir une autorisation auprès de la commune. Il faudra bien sûr fournir les éléments incontournables, à savoir un permis de conduire valide et une assurance auto en règle, mais aussi un casier judiciaire vierge.
Selon nos confrères, concernant la rémunération, un plafond annuel serait fixé et les courses pourraient être subventionnées par les communes. Les zones concernées seraient aussi limitées aux territoires ruraux où la voiture est le seul moyen de déplacement possible.
Sans surprise, du côté des taxis professionnels, on regarde l'idée d'un mauvais œil. Devant déjà cohabiter avec les VTC, ils s'inquiètent de l'arrivée de cette nouvelle concurrence dont les règles de fonctionnement semblent très simples. Les taxis pros doivent de leur côté suivre une formation complète. Ceux à la campagne réalisent beaucoup de trajets médicaux et craignent de perdre une partie de cette activité. La rentrée pourrait être houleuse sur les routes…
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération