L'industrie automobile cartonne toujours dans les dépôts de brevets
L’année dernière, l’industrie automobile s’est encore une fois illustrée par ses innovations, et par le fait de les protéger puisque quatre firmes figurent dans le top 10.

Comme chaque année, l’INPI (l’Institut National de la Propriété Industrielle) publie le palmarès des déposants et titulaires de brevets. L’institut a reçu 15 458 demandes, en très légère baisse par rapport à 2023 (- 0,7 %). Une fois encore, c’est le groupe Stellantis qui figure en première place avec 1 289 dépôts de demandes de brevet. Une place conservée malgré une baisse notable comparée aux 1 542 demandes effectuées en 2023.
L’équipementier Valeo, qui figurait au pied du podium, est relégué en quatrième place derrière Safran et L’Oreal, avec 612 demandes contre 681 en 2023.
Quant au groupe Renault, il se stabilise au sixième rang avec 587 demandes, soit davantage que lors de la précédente édition (534).

La mobilité moins réprésentée
Le dernier de notre Top 10 reste le manufacturier de pneus incontournable : Michelin. De plus, ces ingénieurs se sont montrés plus « fertiles » avec 241 demandes contre 235.
Si le classement reste assez proche d’une année à l’autre, l’INPI note la performance de L’Oreal, qui fait son retour sur le podium pour la première fois depuis 2010.

Le transport et la mobilité restent le domaine numéro un des demandes avec quinze entreprises dans le top 50 avec en tête l’automobile et l’aéronautique. Toutefois, on note que sa proportion a diminué (32 % contre 42 %), alors que le numérique et les télécoms ont pris le chemin inverse en passant de 10 à 19 %. Même constat pour le secteur de l’énergie qui représentait l’année dernière 17 % contre 12 % en 2023.
La Chine encore en retrait
À noter enfin que les industriels étrangers sont moins représentés par rapport à l’édition précédente. Bosch et Continental se classent respectivement aux 20 et 24e places. Quant à la Chine, l’INPI note que « bien qu’aucune entreprise chinoise ne figure dans le top 50 de cette édition, leur empreinte dans le paysage des brevets français se dessine progressivement depuis cinq ans […] les entreprises chinoises, bien qu’en progression, restent en retrait par rapport à d’autres acteurs internationaux. »
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