La FFM rend hommage à Jules Vimond, le père de Denis, Jacky et Christian
Le samedi 31 octobre dernier, à l'occasion du congrée de la Fédération Française de moto qui se déroulait à Bordeaux-Mérignac, le Président Jacques Bolle a remis plusieurs médailles d'or en récompense de plus de 25 ans d'engagement et d'actions exemplaires dans le monde de la moto.
Parmi les heureux récompensés, un personnage connu dans tout le pays et bien au-delà, Jules Vimond, le père de Denis, Christian et Jacky qui nous a raconté sa carrière il y a quelques temps.
Du haut de ses 78 printemps, « papa » Vimond est incollable et intarissable sur le motocross, la passion de sa vie.
Jules prend un premier contact avec une moto pendant son service militaire. En 1953, il voit pour la première fois un motocross en spectateur et c'est le déclic.
Il se met à rouler dans les champs, il reste des motos de la guerre, des spectateurs viennent spontanément, le motocross en est à ses balbutiements.
Des courses existent déjà sans être vraiment officielles.
A cette époque, les premiers motoclub officiels débutent, Tilly sur Seulles en 53, Sourdeval en 54, le club qui a organisé le GP 125 en avril 94, dans des conditions apocalyptiques.
A 27 ans, Jules commence la compétition, mais à ses dires, il n'est pas le meilleur !
Sa dernière licence date de 67, mais entre-temps, il a créé en 63 le motoclub de Tribehou dans la manche, là ou il a passé plus de 50 ans de sa vie.
Il organise des courses jusque sur 10 terrains différents la même année. A cette époque, un comité des fêtes suffisait à organiser un motocross.
Son fils aîné, Denis, a grandi, Jules sera le premier à emmener ses fils courir en Angleterre.
Ses conditions de déplacement sont d'un autre temps, impensable à l'heure actuelle.
Jules est aussi un bricoleur, indispensable à l'époque, en 75 a lieu le premier championnat de France Junior, Denis le gagne avec une moto qui sort « des ateliers Vimond », un moteur de honda elsinor dans un cadre de Bultaco, Denis gagne 11 des 12 courses du championnat.
Jules passera des années à faire rouler ses trois fistons, des centaines de milliers de kilomètres parcourus, des centaines de nuits sur les routes, avec la récompense suprême, le titre de champion du monde 250 de Jacky en 86.
Jules a donc reçu la médaille d'or des mains de Jacques Bolle.
Une vie consacrée au motocross, écouter « papa Jules » est un vrai bonheur.
photo ffm
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