La Honda Gold Wing GL 1800 comme vous ne l'avez jamais vue !
Lorsque l’on pense customisation, la Honda Gold Wing GL 1800 n’est pas exactement le premier modèle qui vient à l’esprit. Le travail réalisé et présenté par Louis Moto à partir de la grosse Honda n’en est que plus remarquable.
Ce fut un travail d’équipe. Il faut dire que Louis Moto s’est attaqué à un sacré morceau en choisissant de customiser cette Honda Gold Wing GL 1800. Affichant près de 400 kg sur la balance et 130 chevaux dans le Boxer de 1 833 cm3, pour un tarif de 36 000 €, la Honda n’est pas exactement ce que l’on peut appeler accessible.
De la moto d’origine, l’équipe de mécaniciens de Louis n’a conservé que le moteur, la transmission à double embrayage 7 vitesses, le bras oscillant à cardan et le circuit électronique. Le reste de la moto a été utilisé pour ressusciter quelques motos accidentées. Un recyclage utile.
Réalisé par Sam Wassermann, de la société Uno, le nouveau cadre est constitué de tubes d’acier bruts. Une fourche USD et une jambe de suspension Wilbers ont ensuite été ajoutées, ainsi que des jantes italiennes du fabricant Kineo. Un nouveau réservoir a été inséré dans ce cadre, et placé directement derrière le moteur.
Les membres de l'équipe de mécaniciens Louis, Martin Struckmann et Detlev Stüdemann, se sont occupés de cacher tout le câblage électrique dans un faux réservoir, désormais aussi plein que le vrai.
Le système d’échappement a été confié aux Italiens de Shark, avec une consigne claire, une sortie par cylindre, le tout avec un design élégant ! On imagine le casse-tête pour une moto comme la Honda Gold Wing, qui en compte six.
Côté admission, le moteur est doté d'un filtre rond K&N au niveau du papillon des gaz central, et l’ajustement de la bête est confié à Ulf Penner qui profite des nouveaux échappements pour laisser respirer le moteur plus librement.
La peinture est quant à elle l’œuvre de Danny Schramm, de l’entreprise spécialisée Schrammwerk, qui après plusieurs couches a passé un coup de meuleuse pour obtenir un aspect éraflé avant de disposer quelques touches de rouge sur la peinture couleur alu.
Ainsi revue en totalité, la moto n’a plus grand-chose à voir avec le paquebot d’origine. Il ne restait plus qu’à lui trouver un nom de code, ce sera finalement SIX PACK.
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