La mortalité routière baisse en 2017 mais pas le nombre de blessés
C’est l’heure du bilan de la sécurité routière sur son année 2017. Une année compliquée avec souvent les voyants dans le rouge qui s’en est suivis par des décisions répressives prise dans la hâte, continuant à stigmatiser les usagers oubliant le principe même de prévention, dont le très controversé, passage aux 80 km/h sur le réseau secondaire. Bilan de ONISR.
C’est donc sans appel que l’année 2017 se clôture avec une légère baisse dans la mortalité routière, mais à l’inverse une hausse du nombre d’accidents et du nombre de blessés sur les routes. 3 456 personnes ont perdu la vie cette dernière année en France, soit 21 de moins que sur l’année 2016 (-0,6%). L’Observatoire national interministériel de la sécurité routière précise que les résultats définitifs seront connus au printemps.
En revanche, les autres indicateurs sont en hausse avec un nombre d'accidents corporels à 58 894 contre 57 522 en 2016, soit 1 372 accidents de plus (+2,4%), 74 066 personnes ont été blessées, soit 1 421 de plus qu'en 2016 (+2%) et pour finir 27 674 personnes ont été hospitalisées plus de 24 h contre 27 187 sur la même période l’année d’avant soit 487 de plus (+1,8%).
La catégorie des motards a été particulièrement touchée en 2017 avec un bond de 9 %, soit 56 motards tués sur les routes, pour un total de 669 décès. Les cyclistes également affichent 172 morts sur les routes, soit 10 tués de plus (+6%). Les automobilistes affichent 1770 morts sur les routes, soit 10 décès de plus. Seule la mortalité des piétons diminue avec 71 vies épargnées pour un total de 488 morts (-13%).
La sécurité routière annonce que la vitesse excessive ou inadaptée est la cause principale, suivi de la consommation d’alcool et le troisième vient du non-respect des règles de priorité très présent en agglomération.
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