La victime de " freinage fantôme " entendue par le ministère des Transports
L’automobiliste victime d’un freinage d’urgence involontaire a eu un entretien téléphonique avec le ministère des Transports. Ce dernier doit encore trancher pour approfondir ou non les recherches.

En avril dernier, une automobiliste au volant d’une Peugeot 208 a eu la frayeur de sa vie. Circulant sur l’autoroute A40, sa voiture s’est mise à freiner brutalement et jusqu’à l’arrêt sans aucune raison. Ce freinage a causé un accident, mais aucun blessé n’est à déplorer.
Depuis, la victime souhaite lancer une action collective et s’est entretenue auprès du ministère des Transports. Selon nos confrères du Figaro, le ministère confirme « qu’un échange a bien eu lieu entre Joanna et le service de surveillance du marché des véhicules et des moteurs (SSMVM), un service rattaché au ministère des Transports ».
Ce type de démarche semble habituelle de la part du SSMVM. Ce dernier est justement en charge du scandale des airbags Takata. Dans le cas de ce freinage fantôme, le but est « de recueillir les témoignages et de déterminer si des investigations plus approfondies doivent être menées ».
Une ouverture d’une possible enquête de la part du SSMVM pourrait faire avancer son dossier. De son côté, Joanna affirme avoir reçu plus de 350 mails décrivant des situations similaires à celle qu’elle a vécue.
Appuyez sur l’accélérateur
Ce système de freinage d’urgence automatique est obligatoire sur toutes les voitures neuves depuis juillet 2024. Seulement, il équipe plusieurs modèles depuis plusieurs années.
Lors de nos essais, nous avons souvent constaté, et relaté, des défaillances de ce système avec des ralentissements, voire des freinages appuyés, inappropriés. Si cela arrive, il faut accélérer le plus rapidement possible afin de désactiver le système, donc le freinage, et de reprendre de l’allure.
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération