Le chef du groupe Volkswagen serait remplacé par le patron de la marque Volkswagen
En quatre années, Herbert Diess pourrait passer d'un certain status chez BMW à un autre chez le groupe Volkswagen. Et non des moindres. Selon la rumeur, l'Allemand pourrait succéder prochainement à la tête du groupe Volkswagen, à la place de Matthias Muller qui a su prendre les rennes d'un géant affaibli à la suite d'un scandale.
Hier, dans l'après-midi, le groupe Volkswagen nous annonce, par communiqué officiel, des "changements de personnes au sein du directoire", sans donner plus d'informations. Nos confrères de la presse allemande, et en particulier Handelsblatt et ZAF, en ont profité pour préciser ce qui pourrait se profiler très rapidement : Matthias Muller cèderait sa place de patron du groupe Volkswagen à Herbert Diess, actuel président de la marque Volkswagen.
Des personnes "proches du dossier" ont déjà confirmé cette information, qui serait discutée vendredi lors d'une réunion du comité directoire. Le contrat de Matthias Muller ne prend cependant fin qu'en 2020, mais l'homme aurait déjà accepté de laisser sa place.
Ce n'est évidemment pas un départ forcé pour Matthias Muller qui a su gérer brillamment la crise du dieselgate, qui aurait tout de même coûté quelques milliards d'euros à Volkswagen. De l'aveu même du personnel français du groupe Volkswagen, les relations dans le management chez Volkswagen et ses principales marques ont nettement changé. Les contraintes surhumaines imposées par l'ancienne direction de Winterkorn aux ingénieurs font partie du passé.
Le groupe a désormais besoin d'un nouveau départ, et pour cela, quoi de mieux que du sang neuf. Herbert Diess, l'actuel patron de la marque Volkswagen, serait pressenti pour prendre le trône. Le gros avantage d'avoir Herbert Diess à la tête du géant Volkswagen est qu'il n'a pas été concerné par le scandale, de près ou de loin, puisqu'il vient... de BMW.
Il était en effet membre du comité directeur de BMW jusqu'en juillet 2015, époque à laquelle il débarqua chez Volkswagen. Grand spécialiste des méthodes de production, il a su, en trois ans, réduire drastiquement les dépenses chez Volkswagen pour améliorer la rentabilité d'une marque en retard dans le domaine face à Toyota. Sa fine gestion des coûts et des investissements en recherche et développement devraient lui valoir des points lorsque sera fait le vote final, vendredi.
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