Le compte à rebours piéton va-t-il se généraliser ?
Connaître le temps d’attente avant le passage au feu vert, puis le temps restant pour traverser est un véritable plus. Bonne nouvelle, ce dispositif est amené à se développer, en théorie.
Les feux tricolores, une invention indispensable, mais ô combien agaçante. La patience est souvent mise à l’épreuve lorsqu’il faut attendre que le feu daigne passer au vert, que l’on soit conducteur ou piéton. Il existe pourtant une solution pour mieux gérer ce moment, il s’agit du compte à rebours.
Le principe est simple, une signalisation indique le temps d’attente avant de pouvoir traverser le passage piéton, puis le temps imparti pour effectuer la traversée. Ce décompte du temps piéton a été expérimenté à Strasbourg (67), à Vannes (56) et à Neuilly-sur-Seine (92).
Dans la grande majorité, ce système a reçu un bon accueil de la part des piétons qui la jugent « utile et sécurisante pour le confort de la traversée ». Ils sont près de 50 % à déclarer être incités à modifier leur comportement.
La Sécurité routière a ainsi observé une légère amélioration de la traversée au feu vert sur une partie des sites testés, de l’ordre de 1 à 5 %. Ce dispositif est alors entré dans le Code de la route, dont les questions ont été revues, le 12 septembre dernier.
Mais ce n’est pas tout, il a été décidé que le compte à rebours piéton soit déployé sur l’ensemble du territoire. Un principe qui va dans le bon sens, mais qui ne sera pas systématique. En effet, le choix de s’équiper ou non revient aux municipalités et communes. Rien ne les oblige à installer ces comptes à rebours piéton et bien sûr, cela a un coût. Pour le moment, les villes de Strasbourg et Versailles ont confirmé leur installation, d’autres suivront certainement. En revanche, leur déploiement sera moins assuré dans de petites communes, au trafic moindre et au budget plus limité. La généralisation reste donc incertaine.
À quand un compte à rebours pour les automobilistes ?
La mise en place de cet équipement est bien sûr une bonne nouvelle, mais elle pourrait aussi l’être pour les automobilistes. Ces feux existent déjà, notamment dans les zones de travaux, où les phases d’arrêt peuvent être longues. À leur approche, on sait par avance la durée d’immobilisation, et cela réduit sensiblement le niveau d’impatience. Seulement, comme pour les feux piétons, cela a un coût.
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