Le patron du groupe Volkswagen laisse finalement une porte ouverte à Fiat
Le patron du groupe Volkswagen a visiblement changé d'avis au sujet de Fiat. A l'ouverture du salon de Genève, il annonçait que les discussions en vue d'un possible rapprochement avec l'italien n'étaient "pas le problème de Volkswagen". Aujourd'hui, Matthias Müller laisse finalement une porte entre-ouverte à Sergio Marchionne pour des négociations.
A l'occasion du salon de Genève, le patron de Volkswagen, Matthias Müller, affichait son détachement vis à vis des tentatives d'approche de Sergio Marchionne, le numéro un de Fiat Chrysler, qui cherche une alliance avec un grand nom mondial de l'automobile. Quelques jours plus tard, dans le cadre de la présentation des résultats financiers de Volkswagen, Müller est revenu sur ce sujet avec un journaliste qui l'a questionné sur sa pensée d'une telle négociation.
L'homme ne ferme finalement plus la porte à Fiat et attend d'en savoir plus : "cela me serait très utile si Mr Marchionne me communiquait personnellement ses volontés, et pas seulement à vous (journalistes)". Une déclaration qui a le mérite d'être claire.
Actuellement, le groupe Volkswagen annonce vouloir se concentrer sur le futur pour devenir le roi de la mobilité écolo. Un virement de situation logique après le désastre du Dieselgate, mais que pourrait bien venir faire là dedans Fiat et Chrylser ? Matthias Müller dit qu'il "n'écarte plus" une négociation avec Sergio Marchionne. Chrylser pourrait être une bonne porte d'entrée supplémentaire pour Volkswagen aux Etats-Unis mais il faudrait pour cela faire remonter la pente au groupe américain en perte de vitesse. En Europe, une alliance avec Volkswagen sur certains segments pourrait aider Fiat après que PSA ait racheté Opel.
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