Le Salon de Genève veut garder une formule traditionnelle dédiée à l'automobile
Si le Salon de Munich a une forme et un contenu inédit, le prochain Salon de Genève restera dédié à l'automobile.
C'est aussi la rentrée pour le monde de l'automobile. Celle-ci est notamment marquée par les premiers essais de plusieurs grosses nouveautés, que vous pouvez bien sûr retrouver sur Caradisiac : DS 4, Opel Grandland, Skoda Fabia ou encore Toyota Yaris Cross. Et dans quelques jours, ce sera au tour de la nouvelle Peugeot 308 ! L'autre événement de la rentrée, c'est le Salon de Munich, qui remplace celui de Francfort.
Un salon, c'est toujours un temps fort dans l'année automobile. Mais celui-ci a une portée symbolique, puisque c'est le premier du genre organisé en Europe depuis… début 2020. On connaît bien sûr la raison, le Covid-19. Le contexte sanitaire a engendré l'annulation de tous les grands shows européens pendant plus d'un an et demi.
Le Salon de Munich a donc des airs de nouveau départ. Il se présente d'ailleurs avec une forme inédite, que ce soit sur le fond ou sur la forme. Un changement complet de formule décidé après la chute de fréquentation du dernier Salon de Francfort. Il avait donc été décidé de déménager et de revoir le contenu. Pour le fond, dans un pays où la voiture est reine, le rendez-vous allemand s'ouvre aux nouvelles mobilités. Pour la forme, place à une exposition à divers endroits de la ville, entre centre d'exposition classique et lieux éphémères. Ces lieux seront reliés par la "Blue Lane Road", sur laquelle le public pourra tester des nouveautés électriques.
Est-ce la formule du salon automobile du futur ? Pas forcément. Du côté de Genève, on a décidé de rester dans le classique. Annulé en catastrophe en 2020 et non prévu en 2021, le salon suisse fera son retour en 2022. Sandro Mesquita, son directeur général, a fait savoir que le Salon de Genève va demeurer un salon automobile et non un salon de la mobilité, ce qui sera selon lui une manière de se démarquer. Sandro Mesquita a d'ailleurs été clair auprès de l'AFP : "Il n'y aura pas de vélos, de trottinettes, de drones. Ça correspond à notre ADN, à ce que l'on est. Ça correspond aussi à une conviction : il faut une plateforme pour l'automobile".
Pour lui, "l'automobile fait toujours rêver". Il se montre d'ailleurs confiant car il sent que les constructeurs ont l'envie d'être présents physiquement dans des salons. Ceux-ci vont toutefois faire évoluer cette présence, en sélectionnant les événements selon leur actualité. Certains avaient déjà commencé à procéder de la sorte avant la pandémie : "On sent que les marques ont envie de revenir sur des plateformes physiques, mais elles vont être sélectives".
Sandro Mesquita sait que l'édition 2022 sera une édition de transition et de redémarrage. La surface du salon a été réduite de 20 %. 60 % de cette surface a été réservée et des marques ont posé une option. Cela peut donc laisser espérer une programmation assez fournie pour cette future édition, alors que le Salon de Munich, organisé dans un contexte encore flou, a eu du mal à attirer en dehors des firmes allemandes.
Genève n'est bien sûr pas opposé à des changements, mais avec une modernisation par petites touches. L'accent sera ainsi mis sur le digital pour permettre aux passionnés du monde entier de suivre les présentations en ligne. Sur place, un nouveau coin sera consacré aux jeux vidéo.
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