Le top des SUV compacts au salon de Francfort 2017 : Dacia Duster 2, Opel Grandland X, Skoda Karoq...

Un peu moins de nouveautés du côté des SUV compacts que du côté des SUV urbains. Néanmoins, il y a quand même de quoi faire son marché, avec la révélation de véritables poids-lourds.

En premier lieu, la deuxième génération de Duster. Le best-seller aux 2 millions d'exemplaires de Dacia. Il plaît toujours et le but n'était pas de changer une équipe qui gagne. Le Duster évolue donc dans la continuité, à la manière de ce que l'on pratique chez... Vokswagen ou Audi. Esthétiquement, ce deuxième opus est donc très proche du premier. Il est simplement modernisé, plus affirmé, plus élégant, visuellement élargi, dans un gabarit identique à l'ancien. Les phares et feux sont projetés dans les coins, une pièce en plastique fait la jonction entre l'aile et la portière et porte le monogramme de finition.

À l’intérieur par contre c'est la révolution. La présentation se veut plus moderne avec une planche de bord en S, les matériaux sont de meilleure qualité, mais toujours durs. En tout cas ça présente assez bien, même si ça reste sobre. Le niveau d'équipement est en hausse, avec la possibilité d'avoir une caméra de recul, des airbags rideaux, l'accès et le démarrage sans clé. Au final, ce Duster n'a plus rien de low cost, à part les prix. Ils seront stables pour l'entrée de gamme, soit environ 12 000 €, mais devraient tout de même grimper de quelques centaines d'euros pour les finitions les plus équipées.

Sur le stand Opel, c'est le Grandland X qui joue les vedettes. Nous en parlons beaucoup, car il s'agit d'un jumeau technique du Peugeot 3008, dont le succès ne fait que se confirmer. Il est donc le fruit des partenariats noués entre PSA et Opel, avant le rachat de la marque. Le Grandland X reprend donc les dessous du Peugeot mais s'en éloigne complètement esthétiquement parlant. Il reprend les codes stylistiques Opel et travaille son air de famille avec les Mokka X, Crossland X et Insignia. Il est réussi selon nous. À l’intérieur, la modernité du 3008 est loin, c'est au contraire classique, sobre, sombre, mais de bonne qualité au niveau des matériaux et des assemblages, avec une ergonomie réussie.Les motorisations de départ seront peu puissantes, pour ne pas marcher sur les plates-bandes du 3008. On trouvera donc seulement le 1.2 turbo essence de 130 ch et le 1.6 CDTI 120, avant que la gamme s'élargisse vers le haut plus tard. Le premier prix est fixé à 25 600 €.

Chez Skoda, on présente le remplaçant du Yéti. Mais en prenant 2 ou 3 pointures, le Karoq, puisque c'est de lui dont nous parlons, atterrit de plain-pied dans la catégorie des SUV compacts, là où le Yéti était plus proche des urbains. Avec 4,38 m, le Karoq se retrouve en plein cœur d'une concurrence féroce, celle des Nissan Qashqai, Volkswagen Tiguan, Peugeot 3008, Renault Kadjar, ou Seat Ateca, sur lequel il se base d'ailleurs... Dans le style, il y ressemble beaucoup, mais les détails de style sont bien d'origine tchèque. Les feux arrière en forme de C et la face avant quasi semblable à celle du grand frère Kodiaq ne trompent pas. Les motorisations iront de 115 à 190 ch, et cette dernière, en diesel, pourra être accouplée à une transmission 4x4. Nous pensions au départ à un premier prix à 21 990 €; comme le Seat Ateca, mais nous nous sommes fait retoquer par Skoda. Il n'y a aura finalement pas d'entrée de gamme à ce prix, mais plutôt autour de 26 000 €, avec un équipement riche.

Enfin, pas réellement une nouveauté chez Kia, dont le Niro est bien connu. Mais il débarque avec une nouvelle motorisation hybride rechargeable, lui qui n'était jusqu'ici qu'hybride. Il reprend tout simplement le bloc motopropulseur déjà vu sur la Hyundai Ioniq. Un 1.6 GDI de 105 accouplé à un moteur électrique de 60 ch donne une puissance cumulée de 141 ch, avec un 0 à 100 km/h annoncé en 10,8 secondes. Et l'autonomie en 100 % électrique, offerte par la plus grosse batterie, atteint les 55 km. Le Niro conserve sa boîte à double embrayage, gage d'un bon agrément de conduite.