Les constructeurs tournent le dos au diesel en Europe
Les exemples de constructeurs qui annoncent vouloir arrêter le diesel sur le Vieux Continent et au Royaume-Uni se multiplient. Après Toyota ou encore Porsche, c'est au tour de Kia d'abandonner cette mécanique sur les Venga et Rio outre-Manche. Un choix qui paraît parfois plus contraint que voulu.
Certains dirigeants de grands groupes automobiles ont déjà plus ou moins exprimé leur scepticisme vis à vis de la marche forcée vers l'électrique en Europe. Que l'on y vienne un jour, c'est probablement une certitude, mais cela se fait aujourd'hui très rapidement, à tel point que le marché automobile s'en trouve bouleversé. La France, marché pourtant très friand de diesel voilà quelques années, tourne le dos petit à petit à ce moteur, qui a disparu de la plupart des autos du segment A (citadines), et qui pourrait aussi passer à la trappe sur le segment B (citadines polyvalentes).
Récemment, nous avons appris que Toyota allait abandonner le diesel en Italie (mais aussi progressivement en France, nous y reviendrons plus tard), tandis que Porsche ne souhaite plus vraiment renouveler ses modèles diesels. Un choix qui s'explique par plusieurs choses : le bannissement potentiel des diesels dans les grandes villes, la fiscalité changeante et les habitudes des acheteurs qui évoluent.
Aujourd'hui, c'est au tour de Kia de dire stop au diesel sur les Venga et Rio au Royaume-Uni, les ventes de ces versions étant de toute façon de venues trop faibles. L'on ne serait alors pas très étonné que le constructeur coréen fasse de même en France. Le futur proche pourrait en tout cas être encore plus dans cette tendance, puisque Renault pourrait ne plus commercialiser de Clio diesel sur la future génération.
Finalement, il ne restera qu'un secteur qui sera encore impacté par l'absence de diesel : les flottes d'entreprises, où la TVS varie significativement en fonction des émissions de CO2. Les gestionnaires de flottes vont avoir devant eux un casse-tête qui pourrait durer quelques années, d'autant plus que le nouveau cycle d'homologation WLTP, plus sévère, devrait faire grimper les niveaux officiels de dioxyde de carbone.
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