Les Etats-Unis reconnaissent l'intelligence artificielle comme conducteur
Mine de rien c’est une victoire stratégique qu’a remporté la firme Google en faisant reconnaître par sa redoutable administration l'intelligence de la voiture autonome comme un conducteur. La voie ouverte pour sa Google Car dépourvue de volant et de commandes afin d’éviter justement que l’être humain s’en mêle. Jusque-là incontournable pour une inflexible National Highway Traffic Safety Administration» (NHTSA), l’homme est maintenant invité à n’être qu’un passager. Du mois, aux Etats-Unis.
Alors que Google promet que sa voiture sera proposable sur le marché en 2020, il était temps que cette évolution de la réglementation intervienne. C’est aussi un changement de mentalité qui s’annonce. Considérer les voitures autonomes comme des conducteurs n’était pas dans l’air du temps avant cette ouverture pour un changement radical de la réglementation. La volonté du NHTSA était pourtant de toujours avoir un titulaire du permis présent à bord, pour conduire le véhicule en cas de défaillance du système de conduite, par souci de sécurité. Or pour Google, c’est justement le genre humain qui est source d’insécurité. Force est de constater que la firme américaine fait bouger les lignes.
Certes, on en est qu’au stade de la déclaration et aucune date concrète d'application de la nouvelle législation ‘a été déterminée. À l'heure actuelle, seules des dérogations lui permettent de mener des phases de test. Mais pour les observateurs, c’est bel et bien un premier pas légal qui ouvre l'arrivée des voitures autonomes sur le marché des particuliers aux États-Unis qui a été franchi. On rappellera qu’en France, la règle depuis 1968 veut qu’un conducteur soit constamment au contrôle de son véhicule. Cependant, la loi sur la transition énergétique, adoptée le 22 juillet dernier, autorise le gouvernement à prendre par ordonnance toute mesure permettant «la circulation sur la voie publique de véhicules à délégation partielle ou totale de conduite».
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