Les goodies du Mondial de Paris 2018 : salon sans frais ajoutés

Cela fait presque partie des incontournables. D’ailleurs, lorsque l’on n’en veut pas forcément, on y a quand même parfois droit. Il est rare de se déplacer sur le Mondial de l’automobile dans le seul but de gagner des goodies, mais il faut bien avouer qu’à la découverte de notre butin au bout d’une journée à y déambuler, la fierté a vite fait de nous gagner. Nous, on s’est pris au jeu. Nous avons voulu profiter de ces petits « à-côté » du salon, nous sommes passés de stand en stand pour voir ce qu’ils avaient – ou pas – à nous proposer de plus ou moins utile. Y a-t-il réellement « à boire et à manger » pour un visiteur désireux de rentabiliser le coût du billet d’entrée ?

On commence notre tournée par nos voisins d’exposition, le stand Meccano. Un arrêt de 10-15 minutes, le temps de construire sur place un petit véhicule de la gamme du fabricant, et on repart avec. Ça servira bien à la déco d’une étagère.

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Dans le genre, on joue, on gagne, le manufacturier Firestone vous propose le jackpot pour tenter de remporter un casque audio, un verre ou à coup sûr, un chapeau en paille afin de ne pas repartir les mains vide après plusieurs minutes d’attente.

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Il fallait aussi attendre chez Michelin, 40 minutes pour obtenir un contrôleur d’usure de pneus associé à un porte-clés en bois personnalisé par un robot y gravant six caractères de votre choix.

Chez Hyundai, 25 minutes dans la file, malgré trois personnes devant nous seulement, avec un petit jeu interactif sur le SUV à hydrogène Nexo à l’issue. Une plante à faire pousser est à décrocher, ainsi que son sac. Ça a le mérite de l’originalité.

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D’un hall à l’autre, vous passerez bien par le stand du loueur Sixt, dans le couloir qui mène au pavillon 2.2, intégralement recouvert en orange. Vous pourrez vous prendre en photo et la récupérer dans l’instant. Vous y serez également invité à danser. Qu’est-ce qu’il ne faut pas faire pour un stylo. En insistant un peu, vous y échapperez sans trop de soucis, votre stylo en poche. Sinon, pas d’importance, il y en a de toutes les sortes un peu partout ailleurs, c’est un classique. Crayon ou à bille, vous aurez sans aucun doute matière à écrire. Au besoin, des cartes postales sont disponibles chez Citroën.

En fruits et en forme

Bon, à ce niveau, nous commençons à avoir un peu faim, mais pas question de débourser un centime. Cela tombe bien, Andros nous fait face. À côté des simulateurs du trophée éponyme qui permettent de gagner des places pour l’épreuve 2019 se déroulant au Stade de France, nous sommes bien décidés à profiter des produits distribués. Problème, les compotes et autres jus de fruits ont du succès. Il faudra se frayer un chemin jusqu’au comptoir, et repasser pour les smoothies qui nous sont juste passés sous le nez.

Un peu plus loin, Borne Recharge Service offre des pommes. Plus fun et toujours aussi fruité, Bio GNV incite à pédaler pour mixer ses propres smoothies. On en redemande et en sus, cela nous évite de retourner chercher celui du stand Andros.

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Les petits sachets de bonbons sont légion, mais il faut avoir l’œil et passer au bon moment. Piquants chez TomTom, plus conventionnels chez Plastic Omnium ou Suzuki, à vous de voir. Pour plus d’exotisme, l’assortiment vietnamien sucré du nouveau constructeur Vinfast vaut le déplacement. À volonté, ces amuse-bouche étaient servis en fin de matinée lors de notre passage. En revanche, pour un repas davantage consistant, ce sera plus compliqué. Seat réserve par exemple son espace café chic à ses clients potentiels, et Smart affiche un joli comptoir à café mais privé. Pour se rafraîchir, il faudra plutôt compter sur l’eau gazeuse de chez BMW, servie à la chaîne dans une mise en scène relativement zen.

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La marque à l’hélice propose des posters, le dernier coupé haut de gamme Série 8 étant à l’honneur à ce moment-là. Même combat chez Porsche. Une bataille entre visiteurs plus précisément, à chaque créneau de distribution. Il n’y en a pas pour tout le monde, pas pour nous en tous les cas.

À l’américaine

Peut-être le moment de marquer une pause. Pourquoi pas sur l’emplacement Shelby. L’accès y est régulé et deux tables accompagnées de huit tabourets vous y attendent. Aux couleurs de la marque au cobra, en plastique brillant façon restaurant « drive-in » des bords de routes américaines, nous les emporterions bien avec nous. Qu’en font-ils après le salon ? Pas de négociation possible, ils les gardent. On aura tenté. Pour se consoler, nous repartons avec un drapeau signé Carroll Shelby.

La fin de journée approche, vous le sentez sûrement dans vos jambes. Vous ne regretterez pas le détour par l’équipementier Valeo. Une petite salle à gauche du stand invite à un voyage de trois minutes dans le noir complet, allongé dans des fauteuils reproduisant les sensations d’un paisible trajet à bord de véhicules de différentes époques. Des calèches aux voitures autonomes, relaxez-vous, vous l’avez mérité. Un masque de nuit vous sera distribué à la sortie.

Au bas mot, une quarantaine de ces goodies, échantillons et petits accessoires ont rempli notre panier. Un beau score. Mais l’affaire, on pouvait s’en douter, n’est pas très rentable. Mieux vaut se montrer opportuniste et récupérer à la volée les objets distribués sans essayer de tous les intercepter. Le Mondial de l’automobile, on s’y déplace pour… l’automobile avant tout, avec ses dépenses presque inévitables sur lesquelles il n’y a pas à espérer réaliser de flagrantes économies. Mais à la fin, on fait les comptes des goodies obtenus. Et en effet, nous étions assez fiers de cette petite victoire au goût fruité. La cerise sur le gâteau du salon de l’auto.