Les interviews du Mondial 2018 - Fabrice Godefroy (dieselistes de France): "le diesel n'est pas mort!"
Le "diesel bashing ambiant" plombe les ventes de diesel, qui baissent régulièrement mois après mois. Le diesel est-il donc fini? C'est l'une des questions que nous avons posées à Fabrice Godefroy, qui dirige l'association Dieselistes de France. Pour lui, le diesel a encore un rôle important à jouer. Voici pourquoi, voici comment.
Le diesel représente aujourd’hui un peu plus du tiers des ventes de voitures neuves en France, valeur deux fois inférieure à celle d’il y a cinq ans. Une conséquence directe du dieselgate, qui pousse un nombre croissant de consommateurs à se tourner vers les moteurs à essence, mais aussi de l’émergence des motorisations alternatives, partiellement ou totalement électrifiées.
Ce désamour pour une technologie hier adulée, louée pour ses faibles émissions de CO2 responsables du réchauffement climatique (lesquelles dépendent directement de la consommation de carburant), est entretenu par des politiques enclins à entretenir un « diesel bashing » très à la mode.
Et le consommateur de perdre ses repères : après avoir entendu pendant des années qu’il allait sauver la planète (on exagère à peine) en roulant au mazout, le même automobiliste a aujourd’hui presque honte de faire le plein de gazole à la station de service, redoutant le jour où l’accès aux grandes métropoles lui sera purement et simplement interdit.
Dans ce contexte un peu délirant, Caradisiac a donné la parole à Fabrice Godefroy, qui dirige l’association « Dieselistes de France » et défend les intérêts d’une filière bien malmenée ces derniers temps. Une interview sans langue de bois de laquelle émergent un message de bon sens, et un constat selon lequel le diesel bouge encore, et devrait voir sa part de marché se stabiliser aux alentours de 25 à 30%.
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