Les "Kamikazes Riders" ou quand la moto est rattrapée par le terrorisme
Les liaisons dangereuses entre la moto et la délinquance ne sont pas nouvelles et souvent fortuites. Le banditisme parfois aime se reconnaître dans certains clans aux ressources inavouables, mais c’est la première fois que l’on parle de moto et de terrorisme. Une première que l’on doit à un groupe peu recommandable venu de Belgique : les Kamikaze Riders.
Il n'y a pas si longtemps, la moto se consommait sur le son du heavy Metal. Mais il semblerait qu’à présent, elle se dilue dans le rap. Voici mis en lumière les Kamikaze Riders à la suite de l’arrestation de cinq suspects interpellés en France et en Belgique. Une opération antiterroriste. Cinq hommes en lien avec la mouvance djihadiste sont mis en cause. Quatre d'entre eux ont été interceptés à Anderlecht. Deux sont en particulier soupçonnés d'avoir mené des préparatifs d'attentat. Plusieurs fusils d’assaut de type kalachnikovs ont été saisis. Mais aussi des gilets pare-balles, deux uniformes de police et une tenue de vigile ainsi qu'un gyrophare.
Le logo de ce groupe est en forme d’épée de samouraï rouge sur fond noir. Le credo est le stunt, depuis déjà 2003. Certains des proches du club ont alors été désignés comme favorables à la cause djihadiste. Cependant, d’autres membres du club ont réagi à la nouvelle. Le club des Kamikaze Riders existe ainsi depuis une quinzaine d'années. Sa centaine de membres, présents dans toute la Belgique, est de toutes origines et confessions, pas spécifiquement de religion musulmane. « C'est une famille qui aime se retrouver autour de sa passion commune, la moto » dit-on. On a tous nos brebis galeuses.
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