Les marques de voitures électriques les moins respectueuses des droits humains
Amnesty International étudie les pratiques des constructeurs automobiles dans la fabrication de leurs voitures électriques et surtout, le respect des droits humains lors de celle de leurs batteries. Les constructeurs chinois, japonais et coréens sont à la traîne mais certains groupes comme Renault ne font pas beaucoup mieux.
L’éthique dans la fabrication des voitures électriques reste un enjeu majeur à l’heure du développement de cette technologie, les autos à brancher nécessitant l’extraction de matériaux et autres minerais dont l’industrialisation pose parfois de vrais problèmes de respect des droits humains dans les pays où elle a lieu. L’année dernière, l’association Lead The Change s’intéressait au sujet et épinglait les constructeurs automobiles jugés les moins respectueux en la matière : les Chinois GAC, BYD et Chery.
Aujourd’hui, c’est une autre étude réalisée par Amnesty International qui s’est penchée sur la question en étudiant les pratiques industrielles de 13 marques automobiles (dont Mitsubishi qui commercialise des véhicules hybrides rechargeables mais pas de modèles électriques). Les résultats, notés sur 90 points pour chaque marque, ne sont dans l’ensemble pas très bons et c’est Mercedes-Benz qui s’en tire le mieux avec 51 points devant Tesla (49 points), le groupe Stellantis (42 points) et le groupe Volkswagen (41 points) à égalité avec BMW et Ford.
BYD dernier, Renault loin d’être exemplaire
De l’autre côté du classement, c’est BYD qui ferme la marche avec un total de 11 points. Mitsubishi fait à peine mieux avec 13 points et Hyundai (21), Geely (22) et Nissan (22) signent aussi des résultats mauvais. Avec ses 27 points, Renault reste aussi loin des références et des marques françaises rivales au sein de Stellantis.
Notez que dans le détail, ce classement prend en compte le respect des droits humains dans toute la chaîne de valeur des voitures électriques, mais aussi les précautions prises dans l’élaboration des processus visant à l’extraction des matières premières et l’origine des fournisseurs, ainsi qu’à la surveillance des chaînes d’approvisionnement et d’éventuels risques pour l’environnement. Curieusement, on n’y trouve pas le plus gros constructeur automobile du monde Toyota (qui commercialise certes peu de voitures électriques pour le moment).
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