Les nouvelles contraintes imposées par l'État à son parc automobile
Le ministre de l’Écologie Nicolas Hulot a bien l’intention de mettre le holà à la pollution automobile. Et pour que son intention ne tombe pas à l’eau, une directive a été prise pour contraindre les administrations de l’État à rendre leur parc automobile plus vert. Il s’agit de cadrer avec la nouvelle loi de "transition énergétique pour une croissance verte". Cette nouvelle directive en matière d'achat de véhicules porte sur la période 2017-2020. Présentation.
Afin de renforcer l'exemplarité de l'État pour l'amélioration de la qualité de l'air, les hautes autorités de l'État, les préfets, les directeurs des cabinets ministériels, les directeurs et le secrétaire général des administrations centrales, les présidents et directeurs généraux des établissements publics veilleront à utiliser régulièrement, pour des déplacements normaux en ville, des véhicules émettant moins de 60 g de CO2 par kilomètre.
Une philosophie qui devrait consacrer un nombre : le 15. Jugez-en : 150 millions d'euros d'économies sont attendus sur l’ensemble France, la réduction du parc devrait être de 15 % et la baisse des consommations de carburants de 15 % également. Tant les véhicules particuliers que les camionnettes sont concernés.
Concrètement, cela donne quoi ? Voici quelques exemples : un Préfet ne devrait plus être « diésélisé » et rouler avec une berline hybride plus écologique dans la limite de 39 000 euros par modèle. Les présidents de tribunaux devront faire avec une voiture "compacte" et "écologique" à moins de 16 000 euros pour une essence rejetant moins de 60 g de CO2 ou 22 200 euros pour une voiture électrique.
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