Les pastilles écologiques dans le tube pour l'été

La ministre aurait préféré en disposer dès le début de cette année. Ce qui lui aurait permis de prendre  l’initiative sur une circulation alternée qui met sous les feux des projecteurs verts une maire de Paris qui lui vole la vedette écologique. Mais l’intendance n’a pas suivi. On rappellera que le dispositif prévoit des pastilles multicolores chargées de discriminer les véhicules roulants les plus polluants suivant un code de couleurs.

Ces dernières se déclinent du vert à l’orange. Les pastilles vertes sont réservées aux seuls véhicules électriques et à hydrogène, tandis qu'une pastille violette est attribuée aux véhicules essence immatriculés à partir de 2011. Les véhicules plus anciens et les diesels sont quant à eux marqués au fer rouge avec des pastilles jaunes ou orange.

Dès juillet, on va pouvoir égayer notre pare-brise de ces belles nuances qui seront autant de sésames pour les périodes de pics de pollution. Elles serviront aussi au moment d’arpenter les zones à circulation restreinte, que les collectivités ont le pouvoir de créer depuis 2015. Ces zones peuvent être permanentes ou intervenir en cas de pic de pollution atmosphérique.

Concernant ces zones, la ministre a une fois de plus fait étal de toute sa "bravitude" : « j'espère que les maires auront le courage de prendre les décisions qui s'imposent pour restreindre la circulation, après avoir réclamé ce dispositif ». En Europe, plus de 200 villes disposent déjà de zones à circulation limitée.