Les professionnels de l'automobile demandent à l'Etat de revoir le malus écologique
Vous ne le savez peut-être pas, mais le cycle officiel européen d'homologation a changé : il est désormais plus proche de la réalité. Problème : le barème français du bonus/malus, qui se base sur le CO2, a été fait en fonction de l'ancien cycle. Le CNPA demande au gouvernement de revoir sa copie.
L'arrivée du nouveau cycle d'homologation va provoquer de gros chamboulements. Certains constructeurs, qui ont passé déjà pas mal de modèles sur ce nouveau test, parlent d'une hausse des émissions officielles de CO2 qui peut aller jusqu'à 20 à 25 %, selon les modèles, par rapport à l'ancien cycle NEDC.
Une mauvaise nouvelle, évidemment, pour les clients européens qui, pour la plupart, doivent payer des taxes (annuelles, ou à l'immatriculation, ou parfois les deux) qui sont justement indexées sur le dioxyde de carbone. Seulement voilà, jusqu'ici, les barèmes ont toujours été calculés par rapport à l'ancien cycle NEDC.
En France, et alors que le gouvernement était au courant de la mise en place du nouveau cycle européen WLTP depuis déjà de nombreux mois, rien n'a été fait pour amender le barème du bonus/malus, qui continue gentiment d'être calé sur NEDC. Au grand dam des acheteurs qui voient, pour certains, la note malus enfler sérieusement à l'achat.
Une injustice aussi pour le patron du CNPA (conseil national des professionnels de l'automobile) : "nous ne pouvons pas accepter que la grille du bonus-malus ne bouge pas avec l’application du cycle d’homologation WLTP. Nous avons demandé à être extrêmement prudents pour qu’il n’y ait pas de conséquences trop fortes sur l’industrie automobile et les ventes. L’Etat doit prendre ses responsabilités et ne pas faire supporter le renouvellement du parc roulant par les automobilistes". (Source : Journalauto.com).
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