Les radars de tronçon : vous pouvez avoir peur !
Quand on a le prétexte de passer en dessous de la barre des 3000 morts par an sur les routes pour 2012, tous les moyens deviennent légitimes pour atteindre ce but. Même partir en croisade avec n'importe quelles armes et techniques. Nos ancêtres nous l'ont bien prouvé à travers l'histoire. Mais aujourd'hui, les temps modernes apportent la technologie et cette dernière sait se mettre à disposition pour le meilleur mais aussi pour le pire.
Je vous laisserai seuls juges pour classer ce nouveau système de radar qui risque de faire son apparition plus tôt que vous ne le pensez : fin de l'année, voir début 2011. Les radars de « tronçon » sont déjà mis en place sur notre territoire (par exemple le tronçon sur l'autoroute A10 dans le sens Paris-Province), mais uniquement à titre préventif. Il signale via un panneau lumineux aux contrevenants qu'ils sont en excès de vitesse. Ce système de détection (déjà utilisé dans nos pays voisins : Belgique, Autriche, Hollande, Italie, Royaume-Uni, Norvège et Espagne) permet de calculer la vitesse moyenne d'un automobiliste entre un point A et un point B (de 5 à 30 km) et ainsi relever une infraction d'excès de vitesse sur le long terme et pas uniquement sur un point précis comme aujourd'hui.
Le député UMP Georges Mothron a fait la demande de développer ces infrastructures. La réponse du ministère des Transports est claire : « Un tel dispositif a été mis au point avec le Centre d'études techniques de l'équipement (CETE) Méditerranée et un marché devrait être lancé au deuxième semestre 2010 pour le déploiement de ce type d'équipement ». Le but serait « de lutter contre l'insécurité et l'incivilité, et, en même temps, d'inciter à une nouvelle prise de conscience sur l'importance de la vitesse excessive, afin de passer en 2012 sous la barre des 3 000 morts par an sur les routes françaises ».
D'après les infos recueillies chez nos voisins (vrai ou pas, on ne sait pas),ils auraient pu observer une baisse de 50% des morts sur ces tronçons surveillés. Pour faire simple, ces radars sont constitués de 3 caméras qui prennent les points de repaire sur un véhicule (comme la plaque d'immatriculation par exemple) et s'en servent comme base pour le point d'arrivée. Cela permet d'effectuer les calculs qui permettront d'afficher la vitesse moyenne de ce dernier.
Une méthode choisie pour éviter les freinages intempestifs devant les radars fixes. Mais ce système est tout aussi contournable, car il suffit de s'arrêter ou de rouler à faible allure pour que le calcul soit faussé. Enfin, affaire à suivre.
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