Les sociétés d'autoroutes veulent privatiser les périphériques des grandes villes françaises
Le réseau concédé pourrait s'agrandir de plusieurs centaines de kilomètres. Les sociétés d'autoroutes demandent à l'État de récupérer des axes autour des métropoles françaises.
Les sociétés d'autoroutes s'occupent d'un réseau de plus de 9 100 km d'infrastructures à travers le pays. Celui-ci pourrait s'étendre de plusieurs centaines de kilomètres. Selon le journal Les Échos, l'Asfa, l'association qui regroupe les principales sociétés, a proposé à l'État de récupérer la gestion de près de 600 km d'autoroutes périphériques. Pourraient ainsi être concernés de grands axes autour de Paris, Lyon, Nantes ou encore Bordeaux.
Les sociétés d'autoroutes seraient ainsi chargées de l'entretien, de la rénovation ou de l'amélioration de ces routes à fort trafic qui mènent aux métropoles. Celles-ci sont actuellement gratuites, mais en apparence, car s'il n'y a pas de péages, les dépenses sont bien évidemment financées par le contribuable vu que c'est l'Etat qui règle les factures.
Si ces axes sont privatisés, faut-il s'attendre à voir pousser de nouvelles barrières de péage sur les rocades ? Pas vraiment, mais bien sûr les sociétés concessionnaires n'ont pas l'intention de jouer les bons samaritains. Un éventuel nouvel accord avec l'État pourrait prévoir un allongement de la durée des concessions pour l'ensemble du réseau ou une augmentation des prix des péages généralisée. En clair, tous les usagers participeraient indirectement. On peut aussi s'attendre à voir le prix à la dernière barrière avant le périphérique être gonflé. Mais pendant ce temps-là, les impôts baisseraient-ils, l'État s'ôtant une charge ? On a notre idée sur la réponse.
Rien n'est pour l'instant fait, il s'agit juste d'une proposition de l'Asfa. Une première demande avait été classée sans suite l'année dernière par Élisabeth Borne, Ministre des Transports.
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