Les taxis énervés et Uber condamné
En pleine colère des taxis, c’est une décision de justice qui tombe à point nommé pour tenter de calmer les esprits. Hasard du calendrier ou non, objectivité de la condamnation ou pas, c’est tout de même une condamnation qui ne va pas passer inaperçue dans la comptabilité d’une enseigne Uber par qui le scandale est arrivé. 1,2 million d’euros d’amende, ce n’est tout de même pas rien.
Une somme qui sera à verser à l'Union nationale des taxis (UNT). Cette dernière y trouvera-telle matière à adoucir son humeur. Pas sûr. Il est précisé que cette amende est due au titre d'une liquidation d'astreinte imposée par un précédent jugement, selon une décision du tribunal de grande instance de Paris. L’astreinte avait été prononcée par le juge des référés du tribunal de commerce en décembre 2014
Cette décision est liée à la communication de la société vis-à-vis de ses chauffeurs, qui selon l'UNT entretenait une "ambiguïté" quant à la possibilité de stationner sur la voie publique en attente d'un client sans réservation préalable ("maraudage"). Uber France est en train d’examiner la décision du tribunal de grande instance de Paris, « et les suites que nous lui donnerons », a commenté le porte-parole de la société condamnée.
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