Les tops et les flops de la rédaction 2021 (3/10) : "L'occase en forme mais les libertés en berne"
La fin d’année est l’occasion de jeter un coup d’œil dans le rétro. Chaque jour pendant cette période des fêtes, les journalistes de la rédaction de Caradisiac vous font part de leurs enthousiasmes et de leurs coups de griffes. Aujourd’hui, Manuel Cailliot, notre chef de rubrique occasion et essayeur à ses heures vous donne son top/flop 2021.
Mon top : un marché de l'occasion en méga forme !
C'est une conséquence (heureuse ou malheureuse au choix) de la chute du marché du neuf. Les pénuries de composants sont là, les constructeurs peinent à satisfaire une demande qui, de toute façon, ne sait pas trop où elle va.
Enfin si, elle sait. Elle se dirige vers le marché de l'occasion, clairement. La preuve, l'année 2021 devrait représenter un véritable sommet pour les ventes de voitures de seconde main. Un record, qui devrait s'approcher des 6 millions de voitures "d'occase" échangées, peut-être même le dépasser. Cela représente plus de 3 voitures de seconde main vendues contre une neuve. une proportion jamais atteinte jusqu'ici.
Et ça, ben ça fait évidemment plaisir à votre chef de rubrique occasion de Caradisiac ! Et je constate, statistiques à l'appui, que les articles "occasion" sur notre site connaissent en effet un attrait grandissant. Nous avons même accueilli à la rédaction de nouveaux pigistes pour fournir un contenu plus dense sur ce thème.
D'autant plus heureux que je considère le marché de l'occasion comme un marché écologique. Oui ! Plutôt que d'acheter une voiture neuve, qu'il faut produire, faire durer et permettre à des autos de rouler encore, entre de nouvelles mains, est encore ce qui se fait de plus écolo, non ?
Mon flop : des libertés en régression
Le titre est volontairement un brin provocateur, mais c'est mon sentiment diffus de cette année. En effet, j'ai tellement l'impression qu'on brime l'automobiliste de tous côtés. Et si on ne lui retire pas totalement sa liberté de circuler, on la limite, on la brime.
De plus en plus, on limite la vitesse, partout, tout le temps, sans discernement à mon sens. Paris est passé à 30 km/h. On y roulait déjà moins vite en moyenne la journée, et rouler à 30 la nuit sur les grandes artères est un non-sens. Et d'autres villes suivent l'exemple de la capitale, on le sait.
On a déjà banni des plus grandes villes les vieilles autos, pourtant rares, on veut bientôt bannir les diesels. Les ZFE (zones de faibles émissions) poussent comme des champignons !
Et bientôt, dans quelques mois seulement, les voitures neuves vous imposeront un super-limiteur de vitesse, qui vous bipera dans les oreilles dès que vous dépasserez la vitesse limite du moindre km/h ! Pas forcément contre dans CERTAINS endroits, à CERTAINS moments. Mais encore faut-il que les limites de vitesse soient cohérentes, adaptées.
Bref, mon sentiment est que l'on est de moins en moins maître de sa conduite, que les restrictions et la technologie prend le pas. Au détriment de la formation des conducteurs, de la pédagogie, et surtout de la responsabilisation de celui qui se trouve entre les pédales et le volant.
Et je trouve ça dommage...
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