Les voitures de la rédaction - Cédric Pinatel et son Suzuki Jimny
Lorsqu'il ne décrypte pas l'actualité automobile, il essaie, à l'occasion, de très grosses cylindrées. Mais dans son garage, on retrouve une toute petite auto. Le journaliste a craqué sur ce modèle il y a quatre ans déjà et ne s'en lasse pas, en lui pardonnant tous ses vilains défauts, en commençant par son inconfort légendaire.
Le Covid peut avoir de curieuses conséquences. Du moins sur Cédric Pinatel. En 2020, celui qui scrute quotidiennement l’actualité automobile (mais n’en néglige pas moins quelques essais, dont, parfois, des autos très puissantes et absolument hors de prix) a une idée. Il veut rouler différent et il se souvient qu’en 2019, il avait essayé une drôle d’auto. Un tout petit 4x4 japonais très mignon et très carré : le Suzuki Jimny.
depuis lors, le drôle d'engin trotte dans sa tête, alors, à la sortie du confinement, il craque « sans même chercher à faire une affaire ». Il l’achète neuf, en région parisienne. Le modèle, dans son coloris vert foncé « est une version pack, avec un bon équipement et des sièges en cuir installés par le concessionnaire». Au final, l’addition atteint tout de même 27 000 euros, malus de 4 000 euros compris. Mais au-delà du prix, une autre épreuve l'attend dès la sortie de la concession, car Cédric vit à Marseille et doit rentrer chez lui à bord de sa nouvelle auto aussi confortable qu’une planche à clou, « un enfer ».
Quatre ans de cohabitation
Non seulement il survit à l’aventure, mais l'épreuve n'a pas entamé son goût pur l'auto et ses particularités. Quatre ans plus tard, lui et son Jimny cohabitent toujours. « Je ne roule pas beaucoup, il n’a que 9 000 km ». Du coup, il est assuré au kilomètre, ce qui ne lui coûte que 35 euros par mois. Au rayon des économies toujours, Cédric défend la sobriété de son petit Suzuki. « En ville elle ne consomme que 7,7 l / 100 km ». Mais il avoue que sur autoroute, il atteint le 9 l, « la faute à une boîte très courte » et à un aérodynamisme de coffre-fort.
Bien sûr, le Suzuki n’est pas la seule auto de la maison Pinatel. Pour ses excursions quotidiennes en ville, il utilise une vieille Opel Agila hors d’âge et sait que jamais l’Allemande n’aura la valeur de son 4x4. Une valeur qui n'est pas seulement sentimentale.
5 000 euros de plus-value possible
Les nouvelles normes aidant, le Jimny n’est plus disponible qu’en version utilitaire. Du coup, les premiers exemplaires à 4 places prennent de la valeur. « Le mien, avec son faible kilométrage vaut aujourd’hui 32 000 euros ». Mais cette plus-value de 5 000 euros, il n'en a cure, et n'a jamais souhaité spéculer. Il est donc inutile de tenter de joindre Cédric : il ne vend pas son auto carrée.
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