Les voitures électriques françaises championnes de la propreté
L’automobile peut être écologique à condition d’être électrique. Une règle optimisée si la production de cette électricité vient d’usines nucléaires. Nos politiciens verts apprécieront. Mais c’est tant mieux pour la France.
Dans une actualité où l’on associe de manière récurrente pollution et automobile, c’est une nouvelle rafraîchissante. Oui, il est possible de parler d’écologie et de voiture à condition que la mobilité de cette dernière soit due à la fée électricité. Mais pour bien faire, il faut aussi reconnaître que le nucléaire est aussi écologique. Une expertise que nos politiciens aux œillères vertes ne seront pas près d’accepter.
Pourtant, il faut se rendre à l’évidence. Avoir une voiture électrique et rouler avec n’est qu’une partie de l’équation écologique. Il faut aussi prendre compte la manière dont est produite cette électricité pour dresser un bilan global et objectif. C’est ce que l'agence anglaise Bloomberg précise. Avec ce constat : une production d’électricité avec une faible émission de carbone, comme pour les énergies renouvelables et nucléaires, réduit considérablement la pollution atmosphérique.
Partant de là, qui sont les bons élèves. Il y a la Norvège avec ses infrastructures hydroélectriques. Il y aussi la France. Dans notre verte contrée, plus de 90 % de l'électricité est produite sans émission de gaz à effet de serre grâce au nucléaire et aux barrages principalement. Les voitures électriques n'émettent donc presque pas de gaz carbonique (CO2).
Les émissions de gaz carbonique (CO2) des véhicules électriques en France sont aussi les plus faibles des grands pays industrialisés, et de loin. Et, selon Bloomberg, la situation va perdurer même si les performances des moteurs thermiques s'améliorent. La France est déjà dans le futur puisque les émissions de CO2 de ses voitures électriques sont proches de zéro.
A contrario, rouler en véhicule électrique en Chine est à peine 15 % plus propre qu'une voiture thermique. Et cette Allemagne que l’on nous présente si vertueuse ? La voilà prise dans ses contradictions antinucléaires qui ont remis au goût du jour l’utilisation de centrales à charbon polluantes en émission de carbone. L'anti-nucléarisme primaire en prend un coup.
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération