Les moteurs ont eu à peine le temps de refroidir de leur périple au Mugello qu'il s'apprête déjà à rugir sur le tracé de Montmélo. L'an dernier, le circuit catalan avait vu l'un des plus effroyable accident de la catégorie se produire avec un effet domino provoqué par Gibernau, accrochant son équipier qui envoyait Melandri, puis le reste du paquet, hors de la piste.
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La participation de certains pilotes pour la course des 250 ce week-end en Italie, semble faire couler beaucoup d'encre pour pas grand-chose. Un rappel du règlement des 107 % est peut-être utile. Sont qualifiés les pilotes dont le temps est inférieur à 107 % de la pole position.
La visite est passée presque inaperçue et pourtant, ce qui en a découlé va certainement changer la face du plateau des Grand Prix à court terme. Roberto Colaninno, le grand boss du groupe Piaggio, a ainsi rencontré son homologue de la Dorna, Carmelo Ezpeleta dans les coursives du Grand Prix d'Italie au Mugello.
Jorge Lorenzo n'a pas que fait état de sa colère à l'issue du Grand Prix d'Italie 250 qui a vu la première victoire dans la catégorie d'Alvaro Bautista. Il s‘en est allé porter une réclamation officielle pour le déclasser. Tout du moins, c'est son manager Daniel Amatrian qui s'est chargé d'une démarche soutenue par le team Aprilia Fortuna.
Après s'être fait sérieusement bousculé dans le dernier tour par le vainqueur du jour, son compatriote Alvaro Bautista, Jorge Lorenzo, finalement huitième d'une course où d'aucuns ne jugeaient pas opportun sa participation, avait du mal à se contenir de retour à son box.
Cette course sentait la poudre et elle n'a pas déçu. Avec un Lorenzo au départ qui avait rendu une partie du plateau amer, ce Grand Prix partait sous des auspices particuliers. Après un départ de feu de sa vingtième place, Lorenzo, après avoir percuté et arraché le silencieux de la KTM de Kallio, accédait très vite au top 5 pour se mêler à la lutte pour la victoire.
Belle course et belle affaire pour un Hector Faubel qui remporte sa seconde victoire de la saison. En terre italienne, il a fait jouer l'hymne ibérique tout en prenant les commandes du Championnat du Monde en même temps que Pesek perdait le contrôle de sa Derbi, dans le dernier tour.
Le sauvetage de Lorenzo par la direction de course alors que pour les raisons que l'on sait, il n'était pas qualifié, suscite une polémique dans le paddock du quart de litre. Et pas seulement du côté de l'adversaire déclaré dans la course au titre, Dovizioso et Honda, mais aussi au sein même du clan Aprilia.
« En partant de si loin, je vais montrer ce que je vaux ». Voilà quel était le sentiment de Jorge Lorenzo après sa qualification désastreuse, samedi. Une qualification qui réglementairement ne lui aurait pas permis de prendre la course ce Dimanche, son chrono n'entrant pas dans la fourchette des 107%, sésame pour prendre place sur une grille de départ.
Si l'on s'en était tenu à la règle qui veut que le pilote qui ne fait pas un chrono qualif d'une valeur au moins 107% équivalente à celle de la pole soit éliminé, le départ de la 250, demain, pour le Grand Prix d'Italie au Mugello aurait compté un effectif de dix neuf bonhommes.
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