Après avoir vécu une aventure loin d'être un long fleuve tranquille, Bernard Rigoni peut être fier d'être présent au Mans. Il nous explique, avant la course, les motivations de toute son équipe. Bonjour Bernard. Alors, prêt ? On va l'être oui. Toute l'équipe y met tout son cœur pour que le projet arrive au bout.
Ayrton Badovini a fait son grand chelem à Valence en remportant sa quatrième victoire de carrière en Stock 1 000, mais il a même eu droit à la cerise sur le gâteau puisque celui qui s'échine à l'agacer depuis l'entame des hostilités, Maxime Berger, est tombé.
Depuis environ 10 jours, vous avez pu lire les problèmes de l'équipe d'endurance BMW, lâchée par son préparateur. Bernard Rigoni est le manager de cette équipe, après une rencontre au Touquet, nous avions convenu de reparler de ce nouveau challenge.
Rien à faire contre le pilote BMW Italie qui se construit un week-end parfait à Valence. Pour peu que demain, en course, il démontre la même facilité, on pourra presque dire après deux épreuves que le championnat Stock 1 000 cette saison ne connaîtra que très peu de suspens.
Sur la piste encore froide de Valence, les chronos n'ont pas été aussi bons qu'à la fin de la première journée mais le classement reste le même. Ayrton Badovini ne lâche rien et a entamé son deuxième jour à Valence en tête des Stocks 1 000 tout comme notre Maxime Berger ne désespère pas de lui faire lâcher prise en jouant son ombre.
Vainqueur à Portimao, il a dominé la première libre de la catégorie Stock 1 000 avec sa BMW et il n'a pas faibli lors de la première qualification en Espagne. Ayrton Badovini a même infligé une correction au reste du plateau puisque Maxime Berger, une fois encore son second, est à pratiquement une seconde.
Le Stock 1 000 a succédé aux 600 sur une piste de Valence qu'a parfaitement maîtrisé le premier vainqueur de la saison Ayrton Badovini. Le pilote de BMW Italie ne s'en est pas laissé compter en étant le seul à pouvoir aligner un chrono en dessous des 1'38 au tour.
Au milieu des tensions et de la polémique, la S 1000RR connaît pour le moins une aventure mouvementée dans une catégorie Endurance où elle pensait bien y trouver la renommée. Cela viendra peut être dès que, enfin, la piste reprendra ses droits et livrera un verdict qui confirmera ou non certains pronostics livrés par une concurrence qui est tout sauf indulgente.
Dominique Meliand est pour ainsi dire l'homme incontournable du monde de l'Endurance tandis qu'il est celui qui a écrit les plus belles heures de Suzuki dans le milieu.
Le beau navire BMW-Michelin en mondial d'Endurance tournerait-il à la galère ? L'absence de la S 1000RR lors des derniers tests préliminaires à la classique sarthoise avait interpelé mais avait été expliquée par une nécessaire mise au point en atelier pour une histoire de bras oscillant.
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