A côté d'un Valentino Rossi pour le moins dubitatif au sujet de sa prestation sur une Ducati toujours aussi rétive à ses ordres, nous avons eu droit à un Casey Stoner dominateur mais seulement confiant en ses capacités pour la course, à un Pedrosa à la recherche de stabilité, à un Simoncelli ravi, un Hayden surpris et un Lorenzo un tantinet agacé.
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C'est un Randy De Puniet détendu qui affronte son Grand Prix de France avec une Ducati GP11 qui cause bien des soucis à plus huppé que lui. Le tricolore, en a pris son parti et on a maintenant l'impression dans le clan de Borgo Panigale de ne plus attendre la voix d'un Valentino Rossi annoncé durant l'intersaison comme le messie.
Un brin fataliste et résolument réaliste, Valentino Rossi a tiré les enseignements de cette première journée ensoleillée au Mans. Avant le début des hostilités, le mot d'ordre des troupes Ducati était hier que le travail lors des tests d'Estoril allait porter ses fruits et que sur le tracé du Bugatti, on allait en voir la couleur.
L'incident aurait pu passer inaperçu, mais il hante le paddock de ce Grand Prix de France pour le moment baigné par le soleil au Mans. Il s'agit d'une rencontre, disons fortuite, sur le tracé d'Estoril, lors des tests d'après Grand Prix du Portugal, entre la Ducati de Valentino Rossi et la Honda de Casey Stoner.
Si on avait dit avant les hostilités à Carlos Checa qu'il partirait du tant redouté rendez-vous de Monza avec quelques vingt sept points d'avance au championnat sur son plus proche poursuivant, sans doute se serait-il esclaffé.
Ce week-end, ce sera son rendez-vous de l'année avec des compatriotes qu'il ne demande qu'à combler au Mans. Mais ce Grand Prix de France s'annonce comme un combat avec une Ducati versatile qu'un état de forme moyen ne va pas aider à cerner.
La marche triomphale Aprilia annoncée s'est transformée en parade Yamaha qui a tout raflé ce week-end à Monza, sauf le Superstock 1 000 laissé à l'appétit de BMW. Un Doublé en Superbike avec deux victoires en deux manches, un doublé dans la course Supersport et la consécration d'un Romain Lanusse en Stock 600, les trois diapasons ont donné le ton en Italie.
Qu'elles semblent loin ces trois positions de pointe de rang acquises en autant de meetings disputés depuis le début de cette saison de Superbike. Monza a englouti cette belle série avec ses lignes droites interminables pour le twin bolognais pour faire la part belle au compatriote Aprilia et son missile RSV4.
Malmenée en Superbike, la Ducati a trouvé son sauveur en Stock 1 000 en la personne d'un étincelant Giugliano, leader du championnat, qui s'est permis avec sa 1098 de faire barrage à une meute de BMW S 1000RR. Dont celle de notre Sylvain Barrier qui s'est décidément ancré sur la place de dauphin.
Sur le rapide tracé de Monza faisant la part belle à la puissance et à la chasse à la vitesse de pointe, on n'attendait pas en haut de la feuille des temps une Ducati 1098. C'est pourtant celle du leader du championnat Giugliano qui a installé sa domination lors de la première séance d'essai libre.
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