Le tracé d'Aragon vient d'être élu par l'IRTA comme l'endroit où s'est organisé en 2010 le plus beau Grand Prix de la saison Moto GP. Une première, puisque jamais auparavant, un site n'avait été ainsi honoré alors qu'il entrait pour la première fois dans le calendrier de l'élite.
Maxime Berger a fait mieux que Sylvain Guintoli avant de s'en aller profiter des fêtes de fin d'année. En effet, alors que le Drômois n'a pu qu'effleurer, lors d'une manifestation de présentation de son équipe à Prague, sa nouvelle monture, le Savoyard a quant à lui réussi à grimper sur sa Ducati 1198.
L'an dernier, invité à partager la pâtisserie de Noël avec les gars de Borgo Panigale, il avait défrayé la chronique en mettant en ligne sur la toile une photo de la dernière GP10 prise sur le vif avec son téléphone portable.
Le concept cher à nos voisins transalpins de l'italianité a ses limites et celles-ci se trouvent tout bonnement fixées par les récifs de la mondialisation. La preuve avec cette nouvelle provenant de Ducati qui annonce l'ouverture d'une unité de production en Thaïlande.
Il n'y a pas de petites économies. Sutout par les temps qui courent. Prenez le cas du team Althea, soit celui à qui on accorde le statut de structure carrément semi-officielle d'un constructeur Ducati qui a renoncé à son équipe d'usine dans le paddock du mondial Superbike.
Introduite en 2009, la nouvelle formule de la Superpole que le mondial a quelque peu calé sur le modèle de la qualification en Formule 1 ne souffre d'aucune contestation dans un paddock qui était jusque là habitué au seul tour couperet pour s'inscrire sur la grille de départ.
Être revenu à la compétition quelques vingt six jours seulement après avoir vu sa jambe gauche se briser en course aura été un des actes héroïques d'une saison 2010 de Moto GP que Randy De Puniet a néanmoins conclu dans la douleur.
C'est bien gentil de la part des médias motos de vous tenir au courant des actus, des nouveautés, de vous faire partager des essais de toutes les sortes, mais bon les constructeurs ont peut-être des infos à donner qui sortent un peu du contexte des communications officielles.
Le temps qu'il fait n'a décidément de cesse de faire des dégâts collatéraux. Sous nos latitudes, les flocons font trembler d'effroi le gouvernement, mais sous d'autres cieux, la colère du ciel ne laisse aucun répits aux organisateurs de Grand Prix. Prenez le cas de l'Australie.
Vox Populi, vox Dei ! Ducati est à l'écoute de son peuple et la marque vient de le prouver en abondant dans le sens de ses goûts sulfureux pour un modèle décalé aux ambitions démoniaques. On souhaite le succès aux hommes de Bologne qui, à défaut, se retrouverait vite à tirer le diable par la queue.
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