Cette demoiselle, gantée de mitaines en cuir noir, ne semble pas perdue au milieu des bois chevauchant cette Gilera sans aucun doute plus âgée qu'elle. Voici donc une rencontre sexy en forêt à laquelle je n'ai su résister en compagnie de l'une de ces "anciennes" auxquelles je succombe à chaque fois.
Roberto Locatelli immobilisé encore pour un moment, Gilera, en ses heures douloureuses, doit néanmoins continuer son aventure. Show must go on, et pour pallier l'absence de son pilote le blason pourrait bien faire appel à Alex Debon, pilote de développement Aprilia. Dont la Gilera n'est fondamentalement qu'un copier-coller.
Après sa terrible chute de Jerez, Roberto Locatelli a été transporté d'Espagne vers un hôpital spécialisé de Bologne. A bord d'un avion spécialement affrété et médicalisé, il a été accompagné par sa moitié Manuela Gilardi, tandis que le Docteur Costa veille toujours sur le pilote.
L'état général de l'infortuné Roberto Locatelli a été stabilisé, mais la liste de ses blessures semble être le synonyme d'une poursuite de saison bien compromise. Par ailleurs un moindre mal, lorsque l'on découvre les images effroyables de sa chute.
Tout avait pourtant bien débuté pour un team Gilera qui occupait les avants postes en fin de première journée à Jerez. Mais le mauvais sort guettait l'écurie et s'abattait sur elle lors de la seconde séance d'essai libre.
Avec sa gamme Nexus, Gilera veut ancrer sa maison mère Piaggio, qui fournit armes et bagages dans le secteur des scooters sportifs. Jusque là, cette philosophie avait entamé quelque peu la modularité propre au genre, en rognant de l'espace vitale au rangement, mais avec cette dernière née en 125, le choses semblent s'arranger.
La saison 2007 de 250 se présente de nouveau comme un assaut contre la forteresse italienne composée de bataillons d'Aprilia et d'un commando Gilera. Pour ce faire, deux blasons s'évertueront à contrer un Jorge Lorenzo plus que jamais déterminé à doubler la mise d'un titre acquis en 2006 : Honda, mais aussi, et peut être même surtout, KTM.
Et oui, comme promis, le Blog s'est rendu au Salon de la Moto à Milan. C'est avec l'appareil photo au poing que je me suis lancée à corps perdu dans les allées pour vous lecteurs du Blog. . Pour Gilera, c'est le 500 Nexus qui était à l'honneur sur le Stand.
Le groupe Piaggio a donc ainsi décidé de bousculer les valeurs établies et d'ébranler les certitudes. Avec le panel de ses blasons, il a déjà envoyé sur le marché un séduisant tripode qu'il a endiablé avec sa marque Gilera, tandis qu'Aprilia affûte ses armes. Cette fois, c'est encore du côté de Gilera qu'arrive la grosse artillerie.
Si vous pensiez le MP3 quelque peu poussif, sachez que Piaggio l'a confié à son trublion de blason Gilera pour le réveiller un peu. Gilera pour le groupe italien, c'est un peu ce que le glaive est au goupillon. L'occasion de délurer des modèles proposés au plus grand nombre et leur donner le soupçon de caractère originellement sacrifié sur l'autel de la polyvalence.
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